Promettre MONTE et merveilles !

Nous reproduisons l’article d’ Agnès Simonpietri et Tonì Casalonga  paru dans la revue ROBBA.

https://www.rivistarobba.com/Promettre-Monte-et-merveilles_a437.html

Le projet d’un centre de surtri sur la commune de Monte déchaine de lourdes critiques depuis le lancement de l’initiative, à l’égard tant de la commune que de l’État et de la Collectivité de Corse. Agnès Simonpietri et Tonì Casalonga expliquent ici pourquoi ce type de structure leur paraît voué à l’échec, qui plus est à un échec fort coûteux à tous niveaux.

Piombu, Bastia (détail)

Il y a les mots et il y a les choses. Il y a un discours et il y a les faits, issus des chiffres. Il y a des mots qui flattent et des choses qui ne sentent pas bon.

Pour faire croire que la Corse va enfin disposer de structures capables de régler la question des déchets, le Syvadec avance depuis des années ce projet d’usine-mirage, très coûteux, dont les performances ne pourront être que mauvaises. Le Syvadec n’a, en fait, jamais renoncé à l’incinération qu’il nomme aujourd’hui « valorisation énergétique ». Comme ce vieux curé gourmand qui pour manger de la viande le vendredi devant sa bonne prenait la précaution, avant le repas, de la bénir en disant : carne, si battizata pullastru !

Malgré quelques efforts méritoires mais isolés et sporadiques, les Communautés de communes et surtout d’agglomération n’ont jamais réussi (ou voulu) faire un travail sérieux pour organiser le tri et les collectes. C’est la base d’une bonne gestion, mais il faut y travailler, suivre les exemples qui marchent comme nous l’ont expliqué différents invités (Jacques Muller, Rossano Ercolini, Paul Connett), il faut aller voir en Sardaigne, en Toscane, certaines régions d’Alsace ou ailleurs, mais pas à Monaco ! Le meilleur tri se fait à domicile, nous disent-ils tous, avec un taux de réussite excellent, un coût maitrisé et une gestion publique
Rien de tout cela en Corse ! La population se décourage, voyant que rien n’avance, et elle est tentée de ne plus faire les gestes et les efforts nécessaires à sa santé et à son bien-être.

Alors comme on s’enlise dans les ordures, les grands lobbies internationaux et leurs relais locaux veulent nous faire croire qu’ils volent à notre secours avec leurs solutions miracles ! Ils n’ont jamais lâché, car la Corse est un marché qu’ils veulent absolument arracher.Parce que gérer les déchets est en réalité très rentable, car c’est un service public à la charge des ménages, financé par le biais de la Taxe des Ordures Ménagères prélevée en même temps que la Taxe Foncière. C’est pourquoi les grands lobbies internationaux et leurs relais locaux, y compris les transporteurs, n’ont aucun intérêt à ce que le tri marche !

Le tri condamné

Le procédé industriel qu’ils vont mettre en œuvre à Monte prétend trier mécaniquement les sacs noirs non triés, qui continueront à être collectés majoritairement (près de 60 % des tonnages qui vont arriver à Monte). Il est impossible de recycler ce qui a été jeté en mélange, sauf une faible quantité de métaux, qui sont extraits avec des aimants et autres technologies.
Donc les déchets alimentaires ne pourront pas être compostés (c’est pourtant une obligation légale de les trier à part depuis un an), car dans les sacs fermés ils fermentent et se contaminent avec tout le reste : des résidus de produits chimiques, médicaments, piles, bref tout ce que les gens jettent dans la poubelle sans réfléchir. La chaîne de tri des ordures en mélange va extraire la partie fine et humide par criblage. Puis la faire sécher pour l’enfouir. (au lieu de retourner à la terre, si elle avait été triée en amont et compostée avec du broyat de végétaux). Dans tout le reste en mélange, les emballages seront souillés et ne pourront être acceptés dans les filières de recyclage.

Avec un tri grossier, probablement à la pelle mécanique, ils vont donc sortir ce qui brûle le mieux (plastiques, cartons, textiles), le sécher puis le jeter dans des broyeurs pour fabriquer ce qu’ils appellent des “paillettes”. Ils envisagent de les utiliser après ajout d’autres déchets de déchèteries broyés, comme le bois traité, les mousses de rembourrage de mobilier, matelas, différents plastiques, etc.
Ces paillettes sont les CSR (combustibles solides de récupération) et sont très en vogue car l’Ademe considère que c’est de l’énergie de substitution pour les industries qui ont besoin de chaleur (ce que nous n’avons pas en Corse à notre connaissance). Il y a pour cela des aides de l’État et des projets publics ou privés émergent un peu partout.

De nouvelles dépendances

Les grands lobbies internationaux et leurs relais locaux ont donc mis dans la tête des décideurs trop naïfs qu’il fallait construire des chaudières à CSR pour faire du chauffage urbain. Mais faut-il vraiment créer un réseau de chaleur pour alimenter des logements, autant que possible groupés… peut-être de nouvelles résidences dans la périphérie de Bastia ? Voire à Monte même ?…
Pourtant dans ces zones, on ne chauffe pas beaucoup. Donc et de plus, lors des périodes fraîches, cette usine miracle pourrait produire de l’eau chaude sanitaire et avec la chaleur des chaudières, en utilisant de la vapeur d’eau pour faire tourner des turbines, faire de l’électricité (cogénération) et l’injecter dans le réseau EDF. Hélas, c’est faux car toutes les études montrent que cela revient très cher et que ce n’est absolument pas rentable de produire de l’énergie de cette façon.

Mais une fois le besoin créé, donc la dépendance, pour le chauffage en hiver, il faudra toujours trouver de quoi alimenter les chaudières. Il faudra donc sécher et broyer un maximum de déchets. C’est ainsi que fonctionnent en France les gros incinérateurs urbains. Sans parler des pays nordiques, qui sont maintenant obligés d’importer des déchets pour les remplir. Ce serait le comble du ridicule que pour régler la question des déchets la Corse en soit réduite à en importer du continent !
C’est pourquoi cette usine, dont les capacités sont surdimensionnées (en se basant sur les taux de tri de 2018, 31 % de tri en comptant ce qui est apporté en déchèteries et par conséquent 69 % d’enfouissement) s’oppose à la réduction des déchets et au tri pour recyclage et compostage. Il faut dire aussi que l’industrie alimentaire, poussée par les lobbies de l’industrie pétrolière, crée toujours plus d’emballages au lieu de les réduire !

Ce qui amène les citoyens, qui se sont battus contre les essais nucléaires à l’Argentella, contre les boues rouges, contre les turbines au fioul du Vazziu et contre l’incinérateur de Venaco, etc. à se poser deux questions :

  • Pourquoi faire compliqué en passant par le techno-solutionnisme industriel quand on peut faire simple : tri à domicile et bonne organisation de collectes, comme la Communauté de Communes de Calvi-Balagna a commencé à le faire ?
  • Pourquoi payer cher pour un très mauvais service quand il y a la possibilité de faire plus économique, et plus écologique, comme le font nos voisins sardes et toscans ?

Et à envisager que la réponse pourrait être :

  • qu’il s’agit d’assurer le maintien des ressources des transporteurs qui vont continuer à transporter des déchets non triés (80 % d’eau dans le déchets alimentaires)
  • et surtout de créer des profits pour l’exploitant (privé) de l’usine et les lobbies (industriels) à partir de fonds publics : l’État compte financer Monte à 80 %.

Agnès Simonpietri et Tonì Casalonga

REJETS DES NAVIRES ÉQUIPÉS D’ÉPURATEURS DE FUMÉES –

Rejet de métaux traces et de HAP provenant des navires équipés d’un système d’épuration des gaz d’échappement (EGCS)

Dans ce contexte, il existe un besoin croissant d’élaborer et d’améliorer les méthodes d’évaluation des rejets de polluants par les épurateurs et la surveillance régulière de cette pollution chimique transférée de l’air aux eaux marines. Dans le présent rapport, l’accent est principalement mis sur les rejets d’émissions de métaux lourds et de HAP, deux groupes de contaminants des gaz d’échappement des navires, qui ont été moins étudiés et réglementés. En substance, la méthode proposée pour l’évaluation des rejets d’émissions des épurateurs est construite sur la même base que les méthodes approuvées développées pour les gaz à effet de serre (GES) et les principaux inventaires d’émissions de polluants atmosphériques du transport maritime. À cet égard, l’approche proposée est basée sur les estimations utilisant les facteurs d’émission de polluants, les volumes et les débits d’eaux de lavage, les efficacités supposées de piégeage des épurateurs, la consommation de carburant du navire et la demande énergétique. L’étude de cas de l’estimation des rejets de métaux et de HAP est proposée pour le modèle de ferry Ro-Pax – scénario un navire et son exploitation en conditions réelles entre deux ports, Marseille et Ajaccio (France). Une projection à plus grande échelle est également présentée, comprenant les rejets potentiels de polluants par les EGCS de la flotte de 11 navires Ro-Pax opérant également dans les bassins du Golfe du Lion et de la mer Ligure, entre la France métropolitaine et la Corse. De plus, s’appuyant sur les travaux récents d’Osipova et al. (2021) sur l’évaluation globale de la masse des rejets d’eaux de lavage des navires utilisant des épurateurs, notre rapport fournit différents scénarios de charges d’eaux de lavage et de polluants dans la Zone Économique Exclusive (ZEE) française. Les calculs sont présentés pour l’ensemble de la ZEE française ainsi que pour la ZEE méditerranéenne française et ses ports du Golfe du Lion (GdL) et de la Corse.

Français Il apparaît qu’en France environ 75 % des rejets d’eaux de lavage des épurateurs se produisent au-delà de la mer territoriale de 12 milles nautiques, tandis que 15 % sont rejetés dans les mers territoriales (MS), 6 % dans les eaux intérieures (EIE) et 4 % dans leurs ports. La distribution des charges polluantes suivra les rejets d’eaux de lavage. Les quantités de polluants s’élevant à des centaines et des milliers de kilogrammes de principaux métaux (V, Fe, Ni, Zn) et de HAP rejetés chaque année par une flotte donnée de 11 navires Ro-Pax dans la mer Méditerranée occidentale entrent dans la même catégorie que d’autres apports et émissions environnementaux à grande échelle de ces composés. Les charges potentielles annuelles estimées d’EGCS dans le golfe du Lion et la mer Ligure sont comparables aux quantités de vanadium, de nickel et de ƩPAH16 déversées lors de marées noires majeures ou au flux annuel de HAP du Rhône entrant dans le golfe du Lion. Ces estimations indiquent clairement que les eaux de lavage des épurateurs de navires peuvent représenter une source importante de polluants entrant dans la mer Méditerranée occidentale.

Mot(s)-clé(s)

Épurateurs de navires , eaux de lavage , gaz d’échappement , émissions et rejets de contaminants , mer Méditerranée , golfe du Lion , mer Ligure , facteurs d’émission de polluants , métaux lourds , hydrocarbures aromatiques polycycliques , HAP , EGCS.

Climat et environnement – 2024 en Europe

Faits marquants du rapport – Copernicus – ONU  – 15 avril 2025

ONU Photo/Eskinder Debebe
Lagon glaciaire de Jökulsárlón dans le sud-est de l’Islande
  • Température : 2024 a été l’année la plus chaude pour l’Europe, avec des températures annuelles record dans près de la moitié du continent.
  • Température surface de la mer : Pour l’ensemble de l’année, cette température a été la plus élevée jamais enregistrée dans la région européenne (0,7°C au-dessus de la moyenne) et dans la mer Méditerranée (1,2°C au-dessus de la moyenne)
  • Précipitations : Les précipitations ont été très contrastées entre Est en Ouest. L’Europe occidentale a connu l’une des dix années les plus humides de la période analysée depuis 1950
  • Inondations : L’Europe a connu les inondations les plus étendues depuis 2013. Près d’un tiers du réseau fluvial a connu des inondations dépassant au moins le seuil d’inondation « élevé ». Les tempêtes et les inondations ont touché environ 413.000 personnes en Europe et ont fait au moins 335 victimes
  • Stress thermique : Le nombre de jours de « fortes », « très fortes » et « extrêmes » chaleurs a été le deuxième plus élevé jamais enregistré. 60 % de l’Europe a connu plus de jours que la moyenne avec au moins un « fort stress thermique »
  • Les énergies renouvelables : La proportion d’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables en Europe atteindra un niveau record en 2024, avec 45 %
  • Extrêmes de froid : La superficie des terres européennes ayant connu moins de trois mois (90 jours) de jours de gel est la plus importante jamais enregistrée (~69 %, la moyenne étant de 50 %)
  • Stress dû au froid : Le nombre de jours avec au moins une « forte contrainte de froid » a été le plus bas jamais enregistré
  • Glaciers : Toutes les régions d’Europe ont connu une perte de glace ; les glaciers de Scandinavie et du Svalbard ont enregistré les taux de perte de masse les plus élevés jamais enregistrés
  • Incendies de forêt : En septembre, des incendies au Portugal ont brûlé environ 110.000 ha (1100 km2) en une semaine, ce qui représente environ un quart de la surface totale brûlée annuellement en Europe. On estime à 42.000 le nombre de personnes touchées par les incendies en Europe.

Bilan des contrôles SOx en 2024 – Direction Interrégionale de la mer Méditerranée

Ce sont des polluants de l’air des zones côtières ou portuaires produits par la combustion des combustibles fossiles ils sont émis par les transports.
Les SOx sont des composés de soufre et d’oxygène qui comprennent les gaz d’acide sulfurique et de dioxyde de soufre.

En 2024, Compte-tenu des préoccupations citoyennes concernant l’impact des navires à passagers (ferries et navires de croisière) sur la qualité de l’air, la DIRM a mis en place des consignes particulières de vigilance sur ces navires avec un objectif de 34 inspections sur ce type de navire.
29 inspections ont été réalisées sur ces navires sans constat de défaut.

les inspections des navires qualifiées BDN » n’incluent pas de prises d’échantillon.
Les inspections « SOx SAMPLE » conduisent à un prélèvement analysé dans un laboratoire agréé.
Les inspections « QUICK SAMPLE » impliquent une analyse à bord par spectromètre ».
Les inspections qualifiées « EGCS » soulignent un regard particulier sur le fonctionnement des scrubbers.
5 contrôles BASTIA – BDN – (sur documents de bord)
2 contrôles AJACCIO – BDN – 9/10 et le 6/11

En 2024, la DIRM a maintenu un focus de contrôle concernant le respect de la réglementation nationale relative aux scrubbers à boucle ouverte dont l’usage est interdit dans les 3mn par rapport aux lignes de base.
36 navires équipés de scrubbers ont fait l’objet d’un contrôle relatif à leur usage.

Fin 2024, 29 inspections SOx ont été réalisées sur ces navires sur les ports de Marseille (16), Bastia (5), Toulon (3), Ajaccio (2), Sète (2) et Nice (1). 13 analyses de combustible ont également été réalisées sur ces navires. Une révision des objectifs de prélèvements à bord des navires de croisière sera envisagée qui ne présentent pas de plus-value lorsque les navires utilisent des scrubbers à boucle fermée au port. Aucune inspection n’a révélé d’irrégularité pour ces navires. La charte croisière assure un suivi de la flotte de navires équipée de scrubbers.
Les navires de croisière qui ont été contrôlés en 2024 feront l’objet, dans le cadre des engagements de la charte croisière d’une identification disponible sur l’onglet spécifique à la charte.
Une inspection consiste à :
• Vérifier la conformité des certificats internationaux du navire,
• Assurer une inspection générale de la salle des machines,
• Vérifier l’état de fonctionnement des éventuels systèmes de lavage des gaz d’échappement (« scrubbers ») et des systèmes de réduction des NOx (SCR),
• Vérifier la bonne réalisation des changements de combustibles à quai
• Vérifier les arrêts des scrubbers à boucle ouverte avant l’entrée les 3 mn
• Vérifier la conformité des enregistrements du fonctionnement des différents scrubbers (EGCS)
• Vérifier la qualité des chargements de combustibles et des bons de livraison (BDN)
• Vérifier la conformité des différents enregistrements documentaires par rapport aux exigences internationales.
• Assurer le cas échéant un prélèvement de combustible utilisé (SOx sample)

 

GPL, GNL, GNV, GNC : quelles différences ?

Source connaissance des énergies
GPL, GNL, GNV et GNV

Les GPL, GNL, GNV et GNV sont des gaz facilement transportables.
GPL, GNL, GNV et GNC sont quatre abréviations désignant des gaz dont l’état, la composition ou l’utilisation diffèrent. Ces gaz partagent la caractéristique d’être facilement transportables.

GPL

Le GPL (gaz de pétrole liquéfié) peut désigner deux gaz à l’état liquide : le propane ou le butane. Ces gaz présentent l’intérêt de se liquéfier sous une pression moins forte que les autres gaz (notamment le méthane) : entre 1,5 et 7 bars, soit une pression équivalente à celle de l’eau du robinet.
Faciles à stocker et à transporter, les GPL sont notamment utilisés par les particuliers dans des activités itinérantes. Mélangés, ils peuvent également être utilisés comme carburant pour véhicules (GPL-c).

GNL

 Le GNL (gaz naturel liquéfié)désigne du gaz naturel (constitué à plus de 90% de méthane) transformé à l’état liquide.Cette transformation est réalisée dans des usines de liquéfaction en refroidissant le gaz à une température d’environ -161°C à pression atmosphérique.
Le volume du GNL par rapport au gaz naturel est réduit d’un facteur de près de 600 pour un même pouvoir calorifique. Cela permet d’acheminer d’importantes quantités de gaz naturel par voie maritime sur des grandes distances, sans avoir recours à des gazoducs sous-marins. Cela permet également de moins dépendre du transport par gazoduc terrestre qui peut notamment être soumis à des tensions, notamment géopolitiques, comme le confirme la guerre en Ukraine.

GNV, GNC et bioGNV                                                                                                                                    Le GNV (gaz naturel pour véhicules) désigne du gaz naturel utilisé comme carburant automobile. Sa composition est semblable au gaz naturel distribué dans les gazoducs.
Le GNV peut être stocké sous forme liquide (il s’agit alors de GNL) ou sous forme comprimée (il est alors qualifié de GNC pour « gaz naturel comprimé »), stocké sous haute pression – à au moins 200 bars – dans des réservoirs spécifiques (différents de ceux alimentés au GPL-c).
Il est de plus en plus question également de « bioGNV » produit à partir de déchets organiques (biométhane).
L’usage du GNC/GNV/bioGNV en France en chiffres
En 2024, 53,8% du GNC consommé en France en 2024 était d’origine renouvelable selon le Panorama des gaz renouvelables en France publié en mars 2025
Selon cette publication, « toutes les villes de plus de 200 000 habitants utilisent des bus, cars ou bennes à ordures au GNV » et près de 50% des bus vendus en France ces trois dernières années fonctionnent au BioGNV/GNV, ainsi qu’une benne à ordures sur quatre.
Par ailleurs, 3 121 véhicules légers, 11 101 véhicules utilitaires légers et 13 605 poids lourds en circulation en France étaient alimentés au BioGNV. Cela fait « de la flotte de poids lourds GNV française la plus grande d’Europe ».

https://www.connaissancedesenergies.org/sites/connaissancedesenergies.org/files/pdf-actualites/panorama-gaz-renouvelables-2024.pdf »             Panorama des gaz renouvelables en France en 2024, mars 2025