La fédération des associations de surveillance de la Qualité de l’Air

7www.atmo-france.org
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 27/03/2020
27/03/2020
• Les mesures enregistrées par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA), depuis la prise d’effet des mesures de confinement, montrent que celui-ci a un impact positif sur la qualité de l’air (I) ;
• On observe cependant en certains points du territoire ce qui s‘apparente à un épisode de pollution printanier : augmentation des températures, absence de vent et ensoleillement, qui ont pour conséquence la formation de particules fines dans l’atmosphère, issues notamment de sources agricoles et chauffage au bois. Les émissions liées au trafic routier sont, elles, en net recul (I) ;
• Une exposition chronique à la pollution de l’air est un facteur aggravant des impacts sanitaires lors de la contagion par le COVID-19 (II) ;
• Le contexte de confinement que nous connaissons doit inciter chacun·e à redoubler de vigilance sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre en termes qualité de l’air intérieur (III).
I. Analyse des AASQA sur l’état de la qualité de l’air en France depuis la mise en œuvre du confinement
En lien avec le ministère de la Transition écologique et solidaire, Atmo France et les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) qu’elle fédère se sont organisées pour maintenir les missions réglementaires essentielles de mesure, de surveillance et d’information du public sur la qualité de l’air.
Cette continuité de la surveillance de la qualité de l’air est exercée dans le respect des consignes données par le Gouvernement en vue de protéger la santé des collaborateurs des AASQA (télétravail, déplacements limités sur autorisation, etc.).
Elle nous permet entre autres d’étudier l’impact sur la qualité de l’air des mesures de confinement et de la diminution de l’activité économique.
Atmo France vous tiendra régulièrement informés des analyses effectuées régionalement par chaque AASQA. Vous pouvez également retrouver ces informations au plus proche de chez vous, sur le site de l’AASQA de votre région.

SURVEILLANCE DE LA QUALITE DE L’AIR
POINT D’INFORMATION SUR LES INTERACTIONS ENTRE COVID- 19 ET QUALITE DE L’AIR
L’ESSENTIEL :

Etat national de la qualité de l’air
Au 26 mars 2020, certaines AASQA ont fait des remontées qui correspondent à l’observation d’un épisode de pollution printanier :
• Il existe une variation des niveaux de particules sur plusieurs régions françaises (augmentation des concentrations en Ile-de-France, mais pas de variation nette sur les concentrations de particules fines en fond en Auvergne-Rhône-Alpes par exemple) ;
• La météorologie est favorable aux réactions chimiques dans l’atmosphère : vent faible et augmentation des températures. Cela favorise la formation de particules à partir de gaz, d’oxydes d’azote (même si le trafic est très restreint) et du chauffage (selon des analyses de particules, le chauffage au bois augmente dans certaines régions, surtout le soir).
• Selon les régions, on enregistre une augmentation du nitrate d’ammonium et d’ammoniac liée aux activités agricoles, et notamment aux épandages.
Etat de la qualité de l’air par région
Les AASQA restent les interlocutrices privilégiées de chaque concitoyen·ne pour suivre la prévision quotidienne de qualité de l’air près de chez eux et répondre à leurs interrogations au travers de leurs sites internet, applications ou communiqués en cas de pic de pollution.
Retrouvez-ci-dessous les tendances de la qualité de l’air qui correspondent à une comparaison entre la situation pré-confinement et la situation au bout d’une première semaine de confinement, région par région :
Région Auvergne-Rhône-Alpes / Atmo Auvergne-Rhône-Alpes – https://www.atmo- auvergnerhonealpes.fr/
En comparaison à la situation pré-confinement, les concentrations en NO2 ont baissé de 45% entre le 11 et 19 mars 2020 (confinement mis en place le 17 mars), du fait de la limitation de trafic routier. Les concentrations en particules fines PM10 sont également en baisse d’environ 30% au niveau des axes routiers. Toutefois, les concentrations en PM10 hors zone de trafic (fond urbain) n’affichent pas de nettes variations.
Région Bourgogne-Franche-Comté / Atmo Bourgogne-Franche-Comté – https://www.atmo- bfc.org/
Les concentrations de dioxyde d’azote, principalement issues du trafic routier, sont marquées par une diminution notable. Cette baisse est observée au niveau des axes routiers principaux. L’analyse pour les autres polluants, qu’il s’agisse des particules ou de l’ozone, requiert une période plus longue pour tirer des conclusions. Dans le cas des particules, l’augmentation des niveaux lors de la première semaine rappelle que toutes les activités ne sont pas suspendues et que même en période de confinement, un épisode de pollution pourrait survenir si toutes les conditions météo étaient réunies.

Région Bretagne / Air Breizh – https://www.airbreizh.asso.fr/
Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) mesurées le long des axes routiers ont baissé de 50%, se rapprochant peu à peu de celles observées en situation de fond urbain, voire certains jours, des niveaux mesurés en site de fond rural. Les concentrations en fond urbain (et donc pas à proximité des axes routiers) présentent également une baisse qui reste toutefois moins significative. Cela s’explique notamment par le maintien d’autres sources comme le chauffage résidentiel. Les concentrations en particules fines PM10 et PM2.5 présentent également une baisse dans des proportions deux fois moins importantes (25%) que pour le dioxyde d’azote. Les conditions météorologiques lors de la semaine de confinement ont favorisé la formation de particules secondaires à partir des oxydes d’azotes (liés principalement au chauffage) et de l’ammoniac (en lien avec les épandages agricoles).

Région Centre – Val de Loire / Lig’Air – https://www.ligair.fr/
Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) mesurées le long des axes routiers ont baissé jusqu’à 50%. Une légère baisse des concentrations pour les PM10 est observable sur les stations en proximité de voiries à fort trafic (-12%) alors que sur les stations de fond urbain des grandes agglomérations, les concentrations n’affichent pas de nette variation. Cela s’explique par les conditions météo et la formation possible de particules secondaires issues des épandages agricoles, du chauffage résidentiel et d’origine naturelle.

Région Corse / Qualitair Corse – https://www.qualitaircorse.org/
Les concentrations sont globalement en diminution pour l’ensemble des polluants surveillés. Toutefois, un vent du Sud a apporté des poussières désertiques. Des pics ponctuels d’oxyde d’azote (NOx) et de dioxyde de Soufre (SO2) sont mesurés par certains capteurs, qui sont certainement liés à des activités non concernées par le confinement.

Région Grand Est / ATMO Grand Est – http://www.atmo-grandest.eu/
Malgré une limitation du trafic routier, les concentrations de particules en suspension (PM10), polluant multi-sources, sont à la hausse du fait de la météo et du maintien des activités agricoles et résidentielles (chauffage).
Région Guadeloupe / Gwad’Air – http://www.gwadair.fr/
Une diminution des concentrations en dioxyde d’azote (NO2) est observée à partir du début du confinement : entre 58% et 88% sur l’ensemble des stations de fond et trafic du fait de la restriction des déplacements et de la diminution de l’activité anthropique en lien avec les mesures prises par les autorités. Toutefois, il est difficile de noter l’impact du confinement sur les particules fines PM10 car les vents ont apporté des poussières désertiques. Il est donc difficile de retrancher la pollution naturelle à la pollution anthropique.

Région Guyane / Atmo Guyane – https://atmo-guyane.org/
Il apparaît clairement que depuis le confinement, les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) mesurées sur notre station urbaine (Cayenne) ont considérablement diminué. Les concentrations de NO2 en péri-urbain n’ont pas diminué significativement du fait du maintien de l’activité industrielle.
Concernant les particules en suspension (PM10) une diminution est observée après la mise en place du confinement mais uniquement une fois que la brume de sables en provenance du Sahara se soit éloignée.

Région Hauts-de-France / Atmo Hauts-de-France – https://www.atmo-hdf.fr/
Après une semaine de confinement et la baisse notable du trafic, la qualité de l’air s’est améliorée avec une baisse des concentrations d’oxydes d’azote et des traceurs du trafic routier. Les concentrations de dioxyde d’azote ont diminué en moyenne de 40 % en proximité du trafic et de 9% sur l’ensemble de la région. Il reste néanmoins un niveau de fond de dioxyde d’azote, lié entre autres à l’activité de chauffage. Une amélioration sur les concentrations en particules en suspension (PM10) est toutefois peu visible. Des hausses ponctuelles de concentrations de
particules ont été relevées, émises par d’autres secteurs que le trafic routier : le chauffage, au bois notamment, le brûlage des déchets verts et les activités agricoles.
De plus, la météo, avec des températures douces, peut favoriser la formation de particules secondaires. Elles se forment en présence de polluants émis par le chauffage et par les activités agricoles (épandages, etc).

Région Ile-de-France / Airparif – https://www.airparif.asso.fr/Une amélioration de la qualité de l’air de l’ordre de 20 à 30% est observée. Le trafic routier est estimé à la baisse, entre 80 et 90%. En conséquence, les concentrations en oxyde d’azote (NOx) sont en baisse de 30%. Les conditions météorologiques des premiers jours de confinement, conjuguées à un maintien ou à une augmentation de certaines activités, n’ont pas permis de mettre en avant une baisse significative des niveaux, contrairement à ce qui était escompté. En revanche, ces niveaux auraient été beaucoup plus élevés, avec un probable épisode de pollution, si les conditions de trafic avaient été celles d’un trafic normal.
Région Martinique / Madininair – https://www.madininair.fr/
Les concentrations en NO2 et NOx sont en baisse de 60%, du fait de la limitation de trafic routier. Les concentrations en particules fines sont également à la baisse, d’environ 23% pour les PM10 et 6% pour les PM2,5.


Région Mayotte / Hawa Mayotte – https://www.hawa-mayotte.fr
/
Depuis le confinement, les mesures de PM en situation trafic montrent une baisse d’environ 20% des concentration en PM10 par rapport à la semaine précédente du confinement et une stagnation des PM2,5.
Cependant, il faut prendre en compte le fait que la semaine avant le confinement était une période de vacances à Mayotte avec un trafic déjà un peu réduit. De plus, depuis une dizaine de jour, il y a des campagnes de traitement anti-moustique (contre une épidémie de dengue) avec des camions qui pulvérisent des produits dans l’air. Aussi, la baisse des PM pourrait être supérieure à 20%. Pour information, il n’existe pas d’épandage agricole à Mayotte tel que pratiqué en métropole.

Région Normandie / Atmo Normandie – http://www.atmonormandie.fr/
Les niveaux de dioxyde d’azote (NO2), polluant principalement émis par le transport routier, sont en baisse à la suite de la baisse du trafic.

Région Nouvelle-Aquitaine / Atmo Nouvelle-Aquitaine – https://www.atmo- nouvelleaquitaine.org/
Les niveaux de dioxyde d’azote (NO2), polluant principalement émis par le transport routier, sont en baisse depuis le 17 mars suite à la baisse du trafic. Cependant les niveaux de particules en suspension (PM10), polluant multi-sources, restent globalement constants sur la région, du fait du maintien des activités agricoles et résidentielles (chauffage). Les niveaux de PM10 sont en légère hausse depuis le 19 mars dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, à cause d’un apport de poussières désertiques provenant du Sahara.

Région Occitanie / Atmo Occitanie – https://www.atmo-occitanie.org/
Les concentrations en dioxyde d’azote (NO2) ont baissé de 70% en proximité d’axes routier à la suite de la mise en place des mesures de limitation de trafic. Les concentrations en NO2 baissent également à distance des axes routier. Les concentrations en particules en suspension PM10 et en particules fines PM2,5 restent stables. Le secteur résidentiel (le chauffage) représente la moitié des émissions totales de PM2,5 dans la région. Ainsi, la limitation du trafic routier n’est pas suffisante
pour enregistrer une diminution des concentrations, et ce d’autant plus que la météo a favorisé la production de particules secondaire et que les vents du sud ont amené des particules sahariennes.

Région Pays de la Loire / Air Pays de la Loire – http://www.airpl.org/
Les niveaux de dioxyde d’azote (NO2), polluant principalement émis par le transport routier, sont en baisse à la suite de la limitation du trafic routier. Le confinement réduirait en moyenne les concentrations en dioxyde d’azote d’environ 25 % sur les sites urbains et d’environ 70 % sur les sites à proximité de fort trafic (par exemple sur la station “boulevard Victor Hugo” de Nantes). Les concentrations de particules en suspension (PM10) et en particules fines (PM2,5) sont en hausse en raison de l’apparition de conditions anticycloniques défavorables à la dispersion des polluants et propices à la formation de particules liées, en ce début de printemps, au secteur agricole (épandages) ainsi qu’au chauffage au bois. Sans la mise en place du confinement, les concentrations en particules PM10 se seraient accrues d’environ 10 % sur les sites urbains et d’environ 50 % sur le site du boulevard Victor Hugo et auraient pu conduire à un épisode de pollution (dépassement possible des seuils réglementaires). Sans la réduction du trafic liés au confinement, les concentrations en PM2,5 se seraient accrues d’environ 35 % sur le site du boulevard Victor Hugo et auraient été quasiment stables sur les sites urbains.

Région Provence – Alpes Côte d’azur/ AtmoSud – https://www.atmosud.org/
L’ensemble des polluants d’origine « automobile » près des axes routiers très fréquentés est en baisse significative. Les concentrations d’oxyde d’azote (NOx) sont en baisse d’environ 50% près des axes routiers depuis la mise en place du confinement. La situation est moins marquée dès lors que l’on s’éloigne de ces grands axes routiers du fait de la météo (anticyclone : chaleur, soleil et peu de vent), les concentrations en Nox baissent d’environ 40% depuis le début du confinement. Bien qu’une baisse des particules d’origine automobile soit observée, le niveau global des particules fines (PM2,5) étaient encore en hausse les premiers jours du confinement. Une part prépondérante de cette hausse est attribuable aux combustions de bois mesurées sur différents points du territoire. Une contribution à plus grande échelle (maritime avec la présence de sulfate) et l’influence de la plaine du Pô contribuent également à cette hausse. Les concentrations en PM2,5 ont commencé à chuter à partir du 22 mars.
Région Réunion / Atmo Réunion – https://atmo-reunion.net/
On constate une baisse des concentrations des polluants d’origine automobile en fond urbain avec une baisse des pics de concentration le matin de l’ordre de 60 % sur la station urbaine de fond Joinville à Saint-Denis et une baisse de 30 % sur la station urbaine de Luther King à Saint- Pierre. Concernant la réduction des pics de concentration du soir, il est de l’ordre de 60% sur la station de Joinville et de 70 % sur la station Luther King.

II. Impact de la pollution de l’air sur la pandémie de COVID-19
L’expertise des AASQA porte sur la qualité de l’air et en aucun cas elles ne se positionnent comme des experts de la santé. En la matière, elles s’en remettent aux autorités sanitaires : la Direction générale de la santé et les Agences régionales de santé, Santé publique France, l’ANSES et le Haut Conseil de santé publique.
Nous faisons cependant face, dans le contexte actuel, à de nombreux questionnements liés à l’impact de la pollution de l’air sur la pandémie de COVID-19. Voici les éléments de réponse que nous pouvons y apporter en l’état actuel des connaissances.
1. L’impact sanitaire du COVID-19 est-il aggravé par la pollution de l’air ?
Les habitants de zones polluées seraient exposés à un risque accru face au COVID-19. Plusieurs études concluent en ce sens :
2.
• La pollution de l’air fragilise les voies respiratoires et rend les organismes plus vulnérables. Une exposition chronique à la pollution de l’air, qui peut être à l’origine de nombreuses affections (inflammation des voies respiratoires, hypertension, diabètes…)1, est considérée comme facteur aggravant des impacts lors de la contagion par le COVID-192.
• Le COVID-19 est un Syndrome Respiratoire Aigu Sévère-Coronavirus (SRAS-CoV) qui provient plus précisément du coronavirus SARS-CoV-2. En 2003, une étude publiée dans la revue scientifique de santé publique Environmental Health3 a analysé le lien entre la pollution de l’air et les cas létaux de Syndrome Respiratoire Aigu Sévère (SRAS) (qui regroupe tous les SRAS-CoV y compris le COVID-19) en République populaire de la Chine. Il a été constaté que les patients contaminés vivant dans des régions modérément polluées avaient 84% plus de risques de mourir que les patients de régions peu polluées. De même, les patients vivant dans les régions avec des niveaux de pollution élevés avaient deux fois plus de risques de mourir du SARS par rapport à ceux vivant dans les régions peu polluées.
La propagation du virus est-elle favorisée par la présence de particules dans l’air ?
Une étude italienne4 publiée le 17 mars 2020 laisse entendre que la pollution atmosphérique par les particules fines pourrait contribuer à la propagation du COVID-19. Les aérosols pouvant constituer un milieu favorable à la survie du virus et à son transport dans l’air à des distances supérieures à celle retenue comme première mesure de sécurité et augmentant ainsi le taux de contamination dans les zones polluées.
1 https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/ambient-(outdoor)-air-quality-and-health 2 https://www.gouvernement.fr/info-coronavirus
3 Air pollution and case fatality of SARS in the People’s Republic of China : an ecologic study
https://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/1476-069X-2-15
4 http://www.simaonlus.it/wpsima/wp-content/uploads/2020/03/COVID19_Position-Paper_Relazione-circa-
l%E2%80%99effetto-dell%E2%80%99inquinamento-da-particolato-atmosferico-e-la-diffusione-di-virus-nella- popolazione.pdf
Cependant, si les corrélations entre pollution de l’air par les particules et prévalence de la maladie sont bien avérées, aucun lien de cause à effet n’a encore été démontré entre pollution par les particules et dissémination du virus. C’est ce qu’ont tenu à rappeler des spécialistes italiens des aérosols (IAS) le 20 mars 2020 dans une contribution5 qui fait suite au débat sur la relation entre la pollution atmosphérique par les particules et la propagation du COVID-19.

Enfin, dans son avis relatif à la réduction du risque de transmission du SARS-CoV-2 par la ventilation et à la gestion des effluents des patients COVID-19 du 17 mars 20206, le HCSP annonce que « certaines publications mentionnent que, comme tout micro-organisme, le SARS-CoV-2 pourrait être diffusé par des aérosols formés lors de procédures médicales ou d’aérosols expérimentaux. Le SARS-CoV-2 a été détecté par RT-PCR en divers endroits d’une chambre accueillant un patient infecté, suggérant une émission dans l’air de la chambre. Toutefois la présence d’un virus dans l’air ne signifie pas qu’il est infectieux ni qu’il y a une transmission respiratoire de type « air ». Il n’existe pas d’études prouvant une transmission interhumaine du virus par des aérosols sur de longues distances. Néanmoins, s’il existe, ce mode de transmission n’est pas le mode de transmission majoritaire. »
Atmo France encourage la poursuite des études de recherche sur ce sujet pour confirmer ou infirmer à cette heure que les particules atmosphériques agissent comme vecteur de propagation longue distance du virus COVID-19 sous sa forme contaminante.
III. Confinement et air intérieur
Atmo France et les AASQA souhaitent rappeler que le contexte de confinement que nous traversons doit inciter chacun·e d’entre nous à redoubler de vigilance sur les bonnes pratiques à mettre en œuvre en termes de qualité de l’air intérieur.
En effet, si nous passons en moyenne 80% de notre temps en milieu intérieur, cette proportion est accrue en période de confinement. Or la qualité de l’air intérieur est susceptible d’être altérée par une grande diversité de polluants, qu’ils soient liés aux activités des occupants, aux équipements, à la nature des matériaux de construction ou encore à l’environnement extérieur.
Des bons gestes lors du confinement
En période de confinement, il ne faut pas hésiter à adopter les bons gestes pour limiter les sources de pollution et améliorer la qualité de l’air :
• Aération et ventilation
Aérez au moins 10 min par jour lorsque vous cuisinez ou utilisez des produits chimiques, d’entretien (ménage, bricolage), pendant ou après une douche, le ménage, pendant le séchage le séchage du linge… Cela permet de renouveler l’air intérieur et réduire la concentration des polluants dans votre logement.
http://www.iasaerosol.it/attachments/article/96/Nota_Informativa_IAS.pdf 6 https://www.hcsp.fr/explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=783
N’obstruez pas vos systèmes de ventilation derrière un meuble ou un revêtement : ils renouvellent l’air et assurent une circulation générale et permanente de l’air.

• Fumée
Fumez en extérieur : même en ouvrant les fenêtres, les composants de la fumée restent dans l’air et sont absorbés dans les rideaux, les moquettes, les tissus, qui continuent d’émettre plus tard dans l’air.
Si une personne fume en votre présence, pensez à aérer la pièce ou à mettre votre ventilation en marche forcée.
• Chauffage
Limitez autant que possible l’utilisation de radiateurs d’appoint fonctionnant au pétrole, butane ou propane, notamment dans les pièces non ventilées.
Installez les groupes électrogènes à l’extérieur.
• Produits ménagers, bricolage, encens, bougies…
Refermez les récipients de produits de bricolage travaux (peintures, colles, solvants…) pour éviter qu’ils ne s’évaporent.
Limitez l’utilisation des produits de la maison (produits ménagers, produits de jardinage ou d’entretien des produits d’intérieur, produits cosmétiques et produits d’hygiène) et les quantités utilisées en respectant les doses préconisées sur les notices. Préférez les produits naturels (bicarbonate de soude, vinaigre d’alcool, savon noir…)
Evitez les bougies parfumées, encens, sprays désodorisants, parfums d’intérieur car ils contiennent des substances chimiques nocives.
• Ménage, linge
Eliminez régulièrement les poussières en passant l’aspirateur.
Limitez les tapis, les moquettes et les tentures qui favorisent l’accumulation de poussières et la prolifération des acariens.
Nettoyez fréquemment les draps, couettes, oreillers et aérez régulièrement la literie.
Évitez de sécher le linge dans les pièces de vie de votre logement : utilisez en priorité la salle de bain. Par exemple, installez un étendoir au-dessus de la zone douche pour ne pas perdre trop de place.
Si vous utilisez un sèche-linge, vérifiez que l’air de l’appareil est évacué vers l’extérieur et pensez à vider ou nettoyer le réservoir d’eau en fonction de votre système.
• Animaux
Limitez la circulation des animaux, notamment dans les chambres.
Atmo France invite chacun·e à faire preuve de la plus grande vigilance en adoptant les gestes barrières et à se référer aux informations diffusées par les pouvoirs publics.
Plus d’informations sur les sites des AASQA
Les bons gestes “qualité de l’air intérieur” sont à retrouver sur les sites des AASQA et leurs réseaux sociaux.
• En période de confinement, je prends soin de l’air de mon logement ! – Atmo Bourgogne- Franche-Comté
• Des bons gestes lors du confinement – Lig’Air
• Le confinement des personnes mais pas du logement ! – AtmoSud
• Préserver l’air dans notre logement (utile en confinement) – Atmo Hauts-de-France
• Et finalement avec ce confinement qu’en est-il de l’air intérieur ? – Atmo Auvergne-
Rhône-Alpes

Contact presse
Charlotte Lepitre Responsable projets & partenariats
01 86 95 31 45 (ligne directe) – 06 83 57 05 77 – charlotte.lepitre@atmo-france.org Delphine Guillaume Responsable communication & évènementiel :
01 86 95 31 47 (ligne directe) – 06 29 35 54 98 – delphine.guillaume@atmo-france.org
A propos de la Fédération Atmo France
Atmo France est la fédération du réseau national des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (AASQA) réparties sur l’ensemble du territoire (une par région).
Elle anime le réseau des AASQA en assurant la coordination, la mutualisation et la valorisation de leurs travaux et le représente dans les instances nationales et européennes en participant aux débats pour l’amélioration de la qualité de l’air et de l’atmosphère.
À travers ses actions, Atmo France poursuit un objectif d’intérêt général, celui de contribuer, aux côtés des autres acteurs nationaux, à doter la France d’un dispositif efficace qui assure tant la surveillance de la qualité de l’air que l’accompagnement et le suivi des actions visant à l’améliorer. Le réseau met son expertise à disposition de tous les acteurs concernés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conférence de presse du 18 mai 2019

POLLUTION DE L’AIR – Mise en danger de la vie humaine

Après de nombreux rappels à l’ordre, la France a été condamnée par l’Union Européenne pour ne pas avoir adopté les mesures indispensables pour abaisser la pollution de l’air.

Des poursuites sont toujours en cours devant la cour européenne.

Selon les scientifiques et l’Agence Européenne de l’Environnement le nombre de décès prématurés causés par les seules particules fines (PM 2,5) et ultra fines continue d’augmenter et dépasserait les 48000 morts prématurées en France, alors même que le dernier bilan de la qualité de l’air publié en novembre dernier par le ministère de l’écologie soulignait une nette amélioration.

Il semble évident que ces particules fines et ultra fines ne sont pas suffisamment mesurées par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air.

En Corse et sur le Grand Ajaccio,

Les Arrêtés Préfectoraux portant sur la fin de l’interdiction de brûler, bénéficiant d’une large médiatisation, amorcent une longue période de brûlage des déchets à l’air libre de constructeurs, artisans et particuliers, dans des secteurs fortement urbanisés et déjà soumis à une pollution de fond récurrente émise par les centrales EDF, les avions, les bateaux, les carrières, les embouteillages…

Depuis la Loi 75-633 du 15 juillet 1975, socle fondateur du traitement des déchets ayant pour objectif essentiel la protection de la santé de l’homme et de l’Environnement, force est de constater le manque de courage de nos Elus de proximité à faire appliquer la Loi sur leur  territoire.

Hors les installations classées, c’est bien de la responsabilité des Maires de sanctionner.

Lorsqu’il est investi de pouvoirs de police administrative le Maire est la seule autorité susceptible d’émettre des mises en demeure ou de prendre des sanctions administratives.

Les dépôts sauvages et les brûlages à l’air libre sont strictement interdits, ils sont en infraction.

Cf. articles L541-3 et L541-2 du Code de l’Environnement. Les sanctions pénales sont fixées à l’article L 541-46 du même code.

Concernant  les dépôts Sauvages : Les professionnels doivent utiliser les filières idoines de récupération et de recyclage, les clients payent pour s’assurer ce service.

 Le brûlage à l’air libre des déchets des professionnels est  strictement interdit : Le traitementthermique de ces déchets ne peut se faire que dans une installation dûment autorisée au titre des installations classées.

Dans le cas d’un brûlage de déchets à l’air libre, le Maire a également la possibilité de sanctionner en matière administrative au titre de l’article L.541-3 comme gestion incorrecte des déchets


Le Règlement Sanitaire Départemental fixe les prescriptions applicables à la gestion des déchets notamment l’interdiction de brûlage à l’air libre, en application du Code de la Santé Publique.

Nous devons rappeler l’interdiction du brûlage des déchets verts en vertu de la circulaire du 18 novembre 2011 et de l’article 84 du règlement sanitaire départemental. Les Maires doivent organiser leur territoire.

Ces nuisances récurrentes sont préjudiciables à la santé.

Elles doivent cesser dans les zones fortement urbanisées.

Le 12 juillet 2017, après avoir reconnu la responsabilité de l’Etat dans la pollution de l’air par les dioxydes d’azote (NOx) et les particules fines PM10, le Conseil d’Etat a enjoint au Gouvernement d’adopter au plus vite des plans permettant de remédier à la pollution de l’air.

Le Plan de Protection de l’Atmosphère de l’Atmosphère de la Région Ajaccienne est bouclé depuis le 19 septembre 2016, nous demandons sa mise en œuvre sans tergiverser davantage.

Rappel : Une première plainte vient d’être déposée par un des membres de Terra…

LE GARDE,  18 mai 2019

 

Terra : première conférence de presse

Ce mercredi , se tenait à Aiacciu, la première conférence de presse de TERRA. Terra est une coordination d’un ensemble d’associations comme ABCDE, ADN PASSPARTOU , A SENTINELLA , ARIA LINDA, GLOBAL EARTH KEEPER, La LIGUE CONTRE LE CANCER 2A, le GARDE, u LEVANTE, ZERU FRAZU.

INTRODUCTION :

Nous tenons à remercier les médias présents qui se sont déplacés pour assister à cette conférence de presse.
Nous avons décidé avec les principales associations de défense de l’environnement et de la santé en Corse de créer une coordination d’associations sous l’appellation TERRA » . TERRA car c’est elle et ses espèces que nous devons protéger et c’est bien là le sens de tous nos combats.
TERRA est destiné à créer une synergie afin de tenter de résoudre en commun les problèmes environnementaux et sanitaires que nous estimons fondamentaux pour les habitants de  Corse et c’est donc sur la base d’une plateforme commune que nous allons mener des actions. Chaque  association conservera bien sûr son libre arbitre pour poursuivre en son nom les actions de son domaine de compétence.
On prête à Pascal Paoli cette citation :  » forte saremu se uniti semu », c’est inspiré par cette philosophie de rassemblement que nous allons désormais mener ces combats communs au bénéfice « di a nostra TERRA,  è spezie chi ci campànu, è pa’ l’avvene di nostri figlioli e figliulini ».
Nous allons donc commencer cette conférence de presse en évoquant les dossiers que nous considérons prioritaires : Le problème des déchets ( ZERU FRAZU), L’urbanisme ( U LEVANTE), La réserve de SCANDOLA, la mer et la biodiversité ( GLOBAL EARTH KEEPER), La pollution de l’air et les navires ( LE GARDE), Les centrales thermiques d’EDF ( ARIA LINDA ET A SENTINELLA), La santé ( LA LIGUE CONTRE LE CANCER 2A).Vous pourrez ensuite posez vos questions.

ZERU FRAZU sur la politique des déchets

U LEVANTE sur les problèmes majeurs d’urbanismes sur notre île.

GLOBAL EARTH KEEPER sur la surfréquentation touristique à Scandola.

ADN sur les effets destructeur de la pollution sonore sur les cétacés et le milieu marin.

le GARDE et la pollution des navires. Vous retrouverez le texte de la conférence ci après.

A SENTINELLA sur la pollution des centrales thermiques et l’avenir énergétique de l’Île.

pour conclure la LIGUE CONTRE LE CANCER 2A fait le lien entre la santé humaine et les problèmes environnementaux.

 

RESPIRER UN AIR QUI NE NUISE PAS A SA SANTE EST UN DROIT !

Après de nombreux rappels à l’ordre, la France a été condamnée par l’Union Européenne pour ne pas avoir adopté les mesures indispensables pour abaisser la pollution de l’air. Des poursuites sont toujours en cours devant la cour européenne.

Selon les scientifiques et l’Agence Européenne de l’Environnement le nombre de décès prématurés causés par les seules particules fines (PM 2,5) et ultra fines continue d’augmenter et dépasserait les 35000 morts prématurées en France, alors même que le dernier bilan de la qualité de l’air publié en novembre dernier par le ministère de l’écologie soulignait une nette amélioration.

Il semble évident que ces particules fines et ultra fines ne sont pas suffisamment mesurées par les Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air.

Après avoir fait établir des contremesures par des associations et des laboratoires indépendants (comme plume labs) des villes comme Paris et Marseille demandent officiellement l’abaissement des normes, au motif que les normes européennes et les seuils officiels français sont bien trop laxistes en comparaison des seuils recommandés par l’OMS

Le ministre de la Transition écologique François de Rugy  considère «ces résultats comme préoccupants », et en appelle à une « action de fond, déterminée et durable ».  Ce que nous espérons !

La pollution de l’air est une crise mondiale, la Corse n’y échappe pasOutre les pollutions naturelles par les poussières désertiques, la Corse subit la pollution des centrales thermiques, de la circulation autoroutière, et dans les villes portuaires la pollution des navires, surtout en période estivale où la chaleur et la présence de nombreux bateaux de croisière aggravent la pollution.

Du 9 au 11 juin 2018, nos associations ont fait réaliser une campagne de mesures des particules ultra fines émises par les navires dans les ports de Bastia et d’Ajaccio par des experts internationaux du transport.

Les mesures réalisées confortent nos demandes de contrôles des carburants des navires à quai et lepassage de la Méditerranée en Zone d’Emissions Contrôlées ou zone ECA. (Projet ECAMED)

La Manche,  la Mer du Nord, la mer baltique sont dans une telle démarche. Même L’Amérique du nord et les Caraïbes ont intégré une zone ECA depuis plus de dix ans.

Dans ces zones ECA, la réglementation impose aux  navires d’utiliser seulement un fuel contenant 0,1% de soufre maximum, alors qu’en Méditerranée la teneur en soufre du carburant sera de 0,5%  en 2020, soit 5 fois plus qu’aujourd’hui en Manche.

 Aujourd’hui en Méditerranée, cette teneur est admise de 1,5% jusqu’à 3,5%. Sous la pression des associations, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire a fait réaliser une étude d’impact par l’INERIS, CITEPA, CEREMA et PLAN BLEU.

Le GARDE était présent à la restitution de cette étude le 18 janvier dernier à Marseille.

Cette étude le prouve : Les émissions du transport maritime dégradent considérablement la qualité de l’air avec des impacts sanitaires importants.

Curieusement, c’est en octobre 2016, que l’Organisation maritime mondiale (OMI) a décidé de limiter, à l’échelle mondiale, à 0,5 % la teneur en soufre du carburant marin dès le 1er janvier 2020Alors que jusqu’en 2017, le secteur maritime était exclu des politiques de réduction des émissions de polluants  atmosphériques.

Il est en conséquence parfaitement évident que malgré la pression des associations et des citoyens,ce sont bien les critères économiques des lobbies qui priment sur le fait irréfutable que le transport maritime est un grand pourvoyeur  de  pollution de l’air qui se disperse non seulement en mer, mais aussi dans les villes portuaires et très largement à l’intérieur des terres.

Aujourd’hui encore nous contestons l’utilisation de ce carburant à 0,5 % de soufre à partir de 2020 au nom de l’égalité de traitement des citoyens puisque en Manche et en Mer du Nord les naviresutilisent du fuel à 0,1%  depuis le 1er janvier 2015.

L’utilisation de carburant marin à 0,1% de soufre permettrait une réduction de 95% des oxydes de soufre et de 80% des particules,  Ce serait une avancée considérable en termes de santé publique qui serait assortie d’une  baisse significative des coûts évalués à 58 milliards d’Euros en Europe.

La France s’est engagée à tenter de convaincre les pays riverains de la Méditerranée mais c’est un immense challenge pour le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire, cette lourde entreprise nous la soutenons, mais en réalité, le vaste projet ECAMED (zone ECA en Méditerranée) ne verrait le jour qu’en 2022 au mieux, et nous savons combien cette décision sera difficile à faire admettre par les secteurs de l’industrie du raffinage et des armateurs qui bénéficient de carburant à très bas coût..

En attendant 2020, nous demandons l’application de l’Ordonnance du 24 décembre 2015 et de l’article L218-2 du Code de l’Environnement qui énonce (en III) :  Les navires à quai durant plus de deux heures consécutives selon les horaires publiés doivent utiliser des combustibles marins dont la teneur en soufre est inférieure ou égale à 0,10 % en masse »

Le carburant en teneur soufre à 0,1% est donc bien présent sur les navires

POURQUOI NE PAS ACCOSTER ET APPAREILLER AVEC CE CARBURANT ?

(hors les périodes de gros temps)

POURQUOI NE PAS PUBLIER LES CONTRÔLES DES CARBURANTS DES NAVIRES ?

​​​​​​​​​​​​Le 3 avril 2019

PS :

La Méridionale teste un filtre à particules fines et ultra fines, ainsi qu’un système de désulfurationà sec sur un moteur du Piana, son navire amiral.    ​​​​​(dioxydes de soufre)

Photo d’un tanker décembre 2018

La Marche du Siècle le 16 mars à Aiacciu

Dans une tribune transmise à Franceinfo, 140 organisations signataires appellent les citoyens à participer à une « Marche du Siècle » en faveur du climat le 16 mars prochain.

« Nous vivons une sixième extinction de masse », préviennent les 140 organisations signataires, dans une tribune, relayée par Franceinfo ce mercredi 6 mars. lles appellent la population française à se mobiliser pour « La Marche du Siècle » en faveur du climat. Prévu le 16 mars prochain, ce rendez-vous devrait faire suite à la journée de grève internationale de la jeunesse pour le climat qui aura lieu la veille, le 15 mars.

140 organisations de luttes sociales et environnementales s’unissent

Parmi les associations mobilisées, aussi nombreuses qu’influentes, on compte par exemple Greenpeace France, SOS Racisme, le Secours Catholique, Ni Putes Ni Soumises, la Fondation Hulot ou encore Alternatiba… Toutes s’unissent à travers cette marche pour dire « ça suffit » et demander des mesures immédiates, précise Franceinfo.

Parce que nous ne voulons pas avoir à choisir entre vivre aujourd’hui et survivre demain. On ne peut pas avoir de justice climatique sans justice sociale, c’est une évidence. Nous vivons dans un contexte environnemental et social de plus en plus critique : émissions record de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité, augmentation des températures et aggravation des inégalités, avec 14 % de la population en situation de précarité en France. », dénoncent les associations organisatrices de « La Marche du Siècle ».

« Notre printemps sera Climatique et Social. Le 16 mars, soyons le plus grand rassemblement de l’Histoire pour la justice climatique », lit-on sur la page Facebook de l’évènement. La Marche du Siècle parisienne prévoit son départ à 14h depuis la place de la Concorde, tandis que d’autres mobilisations du même type s’organisent dans plus de 70 autres villes de France et des DOM-TOM. Continuer la lecture de « La Marche du Siècle le 16 mars à Aiacciu »