GPL, GNL, GNV, GNC : quelles différences ?

Source connaissance des énergies
GPL, GNL, GNV et GNV

Les GPL, GNL, GNV et GNV sont des gaz facilement transportables.
GPL, GNL, GNV et GNC sont quatre abréviations désignant des gaz dont l’état, la composition ou l’utilisation diffèrent. Ces gaz partagent la caractéristique d’être facilement transportables.

GPL

Le GPL (gaz de pétrole liquéfié) peut désigner deux gaz à l’état liquide : le propane ou le butane. Ces gaz présentent l’intérêt de se liquéfier sous une pression moins forte que les autres gaz (notamment le méthane) : entre 1,5 et 7 bars, soit une pression équivalente à celle de l’eau du robinet.
Faciles à stocker et à transporter, les GPL sont notamment utilisés par les particuliers dans des activités itinérantes. Mélangés, ils peuvent également être utilisés comme carburant pour véhicules (GPL-c).

GNL

 Le GNL (gaz naturel liquéfié)désigne du gaz naturel (constitué à plus de 90% de méthane) transformé à l’état liquide.Cette transformation est réalisée dans des usines de liquéfaction en refroidissant le gaz à une température d’environ -161°C à pression atmosphérique.
Le volume du GNL par rapport au gaz naturel est réduit d’un facteur de près de 600 pour un même pouvoir calorifique. Cela permet d’acheminer d’importantes quantités de gaz naturel par voie maritime sur des grandes distances, sans avoir recours à des gazoducs sous-marins. Cela permet également de moins dépendre du transport par gazoduc terrestre qui peut notamment être soumis à des tensions, notamment géopolitiques, comme le confirme la guerre en Ukraine.

GNV, GNC et bioGNV                                                                                                                                    Le GNV (gaz naturel pour véhicules) désigne du gaz naturel utilisé comme carburant automobile. Sa composition est semblable au gaz naturel distribué dans les gazoducs.
Le GNV peut être stocké sous forme liquide (il s’agit alors de GNL) ou sous forme comprimée (il est alors qualifié de GNC pour « gaz naturel comprimé »), stocké sous haute pression – à au moins 200 bars – dans des réservoirs spécifiques (différents de ceux alimentés au GPL-c).
Il est de plus en plus question également de « bioGNV » produit à partir de déchets organiques (biométhane).
L’usage du GNC/GNV/bioGNV en France en chiffres
En 2024, 53,8% du GNC consommé en France en 2024 était d’origine renouvelable selon le Panorama des gaz renouvelables en France publié en mars 2025
Selon cette publication, « toutes les villes de plus de 200 000 habitants utilisent des bus, cars ou bennes à ordures au GNV » et près de 50% des bus vendus en France ces trois dernières années fonctionnent au BioGNV/GNV, ainsi qu’une benne à ordures sur quatre.
Par ailleurs, 3 121 véhicules légers, 11 101 véhicules utilitaires légers et 13 605 poids lourds en circulation en France étaient alimentés au BioGNV. Cela fait « de la flotte de poids lourds GNV française la plus grande d’Europe ».

https://www.connaissancedesenergies.org/sites/connaissancedesenergies.org/files/pdf-actualites/panorama-gaz-renouvelables-2024.pdf »             Panorama des gaz renouvelables en France en 2024, mars 2025

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – CENTRE DE TRI ET DE VALORISATION DES DÉCHETS DE MONTE

Centre de tri et de valorisation des déchets de Monte – Communiqué de presse

Les associations de défense de l’Environnement A Spiriata, U Levante, Le Garde, Zeru Frazu, Zero Waste France et six propriétaires et exploitants de terrains agricoles voisins soutenus par le Collectif du Golu récemment créé, annoncent que deux recours en annulation du projet d’usine de traitement des déchets de Monte ont été déposés auprès du Tribunal administratif de Bastia.

Le recours sur le fond vise à faire annuler le permis de construire accordé au Syvadec.
Dans des délais beaucoup plus courts, puisque l’audience est déjà fixée au
16 avril prochain, le référé suspension vise à faire suspendre le permis de construire et les travaux dans l’attente du jugement sur le fond.

En effet, dès le permis de construire accordé par le Maire de Monte et l’autorisation environnementale signée par le Préfet de Haute-Corse, et sans attendre la purge des délais de recours, les travaux ont immédiatement commencé avec de gros moyens pour bâtir ce centre de traitement des déchets dont l’emplacement, la taille et le coût démesurés sont totalement injustifiés.

Le site d’implantation du projet est localisé en zone naturelle de culture (ZNC) sur la carte communale de Monte et en espace stratégique agricole (ESA), en limite du Golo. Or, sont qualifiées d’ESA les terres ayant le maximum de potentialités agricoles. Ces espaces, qui ont vocation à être réservés à l’agriculture, sont donc inconstructibles. Outre l’artificialisation déraisonnée de terres agricoles, cette usine entraînerait une dégradation importante du cadre de vie de milliers de personnes vivant dans un périmètre proche du site.

C’est aussi le choix du projet qui interroge. De nombreux déchets pourtant recyclables y seraient transformés en combustibles solides de récupération (CSR) pour alimenter des incinérateurs susceptibles de produire de la chaleur et/ou de l’électricité.
En l’absence de collecte séparative généralisée, les biodéchets contenus dans les ordures ménagères seront simplement stabilisés car contaminés au contact des autres déchets. Leur retour à la terre sous forme de compost étant interdit dans ces conditions, ils finissent en centre d’enfouissement.

Ce projet est donc à contre-courant des objectifs de prévention, de tri à la source et de valorisation matière, et alimente au contraire la production de déchets.

La manne financière que représente ce projet pour quelques groupes privés justifie-t-elle que le Syvadec et le maire de Monte bafouent tous les principes fondamentaux de l’urbanisme et de la protection de l’environnement ? Comment peuvent-ils imposer aux populations riveraines une telle dégradation de leur cadre de vie, avec comme perspective une immense usine de traitement de déchets peut-être bientôt doublée d’un incinérateur ?

Nous en appelons à la responsabilité de l’État, financeur principal du projet, et à celle des élus du Syvadec, afin qu’ils évitent un gaspillage d’argent public supplémentaire et mettent immédiatement en pause les travaux dans l’attente d’un jugement serein du Tribunal administratif.

BRÈVES INFOS – MARS 2025

BRÈVES INFOS MARS 2025

4 mars : LIBERATI : 600 m2 de terrasses illégales sans Permis de construire !
Notre action est en soutien au Maire et au Procureur de la République à l’origine de l’action,

Stilimmo : Permis tacite 3 immeubles Ajaccio Salario annulé

Recours en RÉFÉRÉ  contre l’autorisation environnementale préfectorale et contre l’arrêté de permis de construire du Projet de centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE.

Durant l’été 2023, dans le golfe de Rocapina et celui de Calvi, M. Vantuch capitaine d’un yacht de 36 m. le Lady Trudy a été condamné le 25 novembre 2024 par le  tribunal correctionnel de Marseille pour avoir mouillé au-dessus de massifs protégés de posidonies  à 15000€ d’amende plus interdiction de naviguer en eaux françaises pendant 6 mois et publication du jugement dans la presse maritime.
Audience sur intérêts civils le 28 mars prochain à 9h00.

2 recours ont été exercés à l’encontre de l’avis favorable de la commission départementale d’aménagement commercial de la Corse du Sud du 23 janvier 2025 pour  la création d’un ensemble commercial de  2829m² sur la commune de Pianottoli-Caladerallo !

SALARIO : Projet STILIMMO

Par une demande en date du 5 août 2020, la SCCV STILIMMO a sollicité, auprès de la commune d’Ajaccio, un permis de construire pour deux bâtiments collectifs d’habitation, comprenant respectivement 37 et 31 logements, pour un total de 68 logements sur deux niveaux et de parkings en sous-sol, ainsi qu’un troisième bâtiment à usage d’habitation de type locatif social, comprenant 23 logements et des bureaux, le tout sur un terrain sis route du Salario à Ajaccio (20000)

Cette opération étant situé dans le périmètre de protection de deux monuments historiques – à savoir la Clinique GrandVal (anciennement dénommée « Château Conti ») et le Grand Hôtel de Région d’Ajaccio – le service instructeur de la commune a saisi pour avis l’Architecte des Bâtiments de France (ABF), lequel a émis un avis défavorable au projet le 2 octobre 2020
Le 16 novembre 2020 (n° PC 02A 004 20A0065), la Mairie refuse d’accorder le permis de construire sollicité par la société pétitionnaire.

Le 15 mai 2021, la SCCV STILIMMO a saisi le tribunal administratif d’un recours en excès de pouvoir dirigé contre la décision de refus, ensemble la décision de rejet implicite de son recours gracieux résultant du silence gardé par le maire.
Le 23 février 2023, le tribunal administratif a fait droit à ce recours en annulation et a enjoint au maire d’Ajaccio de délivrer à la pétitionnaire un certificat de permis de construire tacite 

Le 15 juillet 2023, le Groupement d’Ajaccio et de la Région pour la défense de l’environnement (GARDE) et seize personnes physiques ont formé un recours en annulation à l’encontre de ce permis de construire tacite.

Non seulement ce projet aurait porté atteinte à deux monuments historiques, mais il aurait conduit à une densification très forte de l’urbanisation dans le quartier pavillonnaire du Salario, une transformation significative du paysage urbain contraire aux dispositions du PADDUC
D’autre part, ce dossier particulièrement incomplet affichait des mesures fantaisistes en violation des règles de hauteur et présentait de nombreuses illégalités en violation du PLU.

Par un arrêt du 9 avril 2024 la cour administrative d’appel de Marseille a annulé ce jugement en considérant que la SCCV STILIMMO n’était pas titulaire d’un permis de construire tacite.

 

MONTE : Recours en annulation et en référé devant le TA

Centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE.

La commission d’enquête sur le projet de centre de traitement et de valorisation des déchets de Monte a livré son rapport et ses conclusions le 18 février 2025 et émis un avis favorable.
l’Arrêté préfectoral autorisant le « SYNDICAT MIXTE POUR LA VALORISATION DES DECHETS DE CORSE » (SYVADEC) à exploiter ce centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE a été publié le 24 février 2025.
Le permis de construire n° PC 02B 166 24 N 0003 du 27 février 2025 a été accordé au SYVADEC par la commune de Monte pour la construction du centre de tri et de valorisation des déchets au lieu-dit Brancale-Angiolasca.
Le GARDE dépose un recours en annulation et en référé contre l’autorisation environnementale préfectorale et contre l’arrêté de permis de construire devant le Tribunal Administratif de Bastia.

Ce projet contrevient aux dispositions de la carte communale de Monte et du PADDUC.
Il prévoit d’artificialiser 5 hectares de terres classées en ESA (Espace Stratégique Agricole) par le PADDUC, qui ne sont pas compensées par des terres présentant les caractéristiques requises, ce projet est en contradiction avec le principe ERC éviter-réduire-compenser.
Alors que les biodéchets ne sont toujours pas collectés séparément, ni triés et recyclés à la source dans des filières de valorisation matière, mais restent très largement mélangés aux autres types de déchets.. « lors du tri, Les matières encore recyclables seront extraites, les déchets non recyclables à fort pouvoir énergétique seront transformés en combustibles solides, le reste sera stocké en ISDND »…

19 mars 2025