AVIS DE L’UNESCO – SCANDOLA 2023

Décision 45 COM 7B.92

Golfe de Porto : calanche de Piana, golfe de Girolata, réserve de Scandola (France) (N 258)

Le Comité du patrimoine mondial,

  1. Ayant examiné le document WHC/23/45.COM/7B.Add.2,
  2. Rappelant la décision 37 COM 7B.19, adoptée lors de sa 37esession (Phnom Penh, 2013),
  3. Note avec préoccupation que le tourisme excessif a un impact négatif croissant sur la valeur universelle exceptionnelle (VUE) du bien, en particulier sur sa biodiversité, en raison des perturbations causées par les bateaux à moteur sur la façade maritime de la Réserve naturelle de Scandola (RNS) pendant la haute saison touristique, qui entraîne un faible succès de nidification des populations résidentes de balbuzards, et de l’impact sérieux du mouillage des bateaux de plaisance sur les herbiers de posidonies, les récifs coralligènes et les encorbellements à Lithophyllum, qui représentent des attributs de la VUE du bien ;
  4. Note également avec préoccupation que, bien qu’il ait reconnu la menace du tourisme excessif, l’État partie n’a toujours pas résolu ce problème et qu’un plan de gestion complet de l’ensemble du bien, comme demandé dans sa décision 37 COM 7B.19 précédente , n’a toujours pas été élaboré, et réitère sa demande à l’État partie de finaliser le plan de gestion dès que possible, en incluant une stratégie de tourisme durable et un ensemble de mesures pour traiter le problème de la pression touristique, et de soumettre le plan à l’examen du Centre du patrimoine mondial et de l’UICN, avant son adoption ;
  5. Notant les impacts rapportés du changement climatique sur le bien, demande à l’État partie de mettre en œuvre d’urgence les mesures de suivi et d’adaptation au changement climatique prévues dans le projet de plan de gestion, et de fournir une évaluation actualisée et plus détaillée des impacts du changement climatique sur la VUE ;
  6. Accueille avec satisfaction la récente initiative visant à réviser le décret de 1975 pour la RNS et prie instamment l’État partie de fonder cette révision sur les meilleures données scientifiques disponibles et de veiller à ce qu’elle comprenne des mesures adéquates pour traiter le problème de la pression touristique et limiter la fréquentation, et qu’elle prévoie l’extension de la Réserve nationale afin d’y inclure une composante marine plus importante ;
  7. Se félicite également des efforts en cours de l’État partie pour créer une réserve naturelle marine régionale dans la zone maritime nord-ouest de l’île, considère que cela devrait être complémentaire à l’extension de la zone marine de la RNS et encourage l’État partie à étendre le bien, afin d’y inclure l’extension de la réserve, par le biais d’une modification des limites conformément aux Orientations ;
  8. Demande par ailleurs à l’État partie de prendre des mesures immédiates pour réglementer le mouillage et le nombre de navires autorisés dans la partie maritime de la RNS afin de réduire sensiblement les perturbations causées par le mouillage et ses effets ;
  9. Demande en outre à l’État partie de soumettre au Centre du patrimoine mondial, d’ici le 1er décembre 2024, un rapport actualisé sur l’état de conservation du bien et sur la mise en œuvre des points ci-dessus mentionnés, pour examen par le Comité du patrimoine mondial à sa 47e session.

Enquête publique « MONTE : demande d’autorisation environnementale présentée par le SYVADEC »

« MONTE : demande d’autorisation environnementale présentée par le « Syndicat mixte pour la valorisation des déchets de Corse » (SYVADEC) pour le projet de construction d’un centre de tri et de valorisation des déchets lieu-dit « Brancale » et demande de PC »
(https://www.registre-dematerialise.fr/5880/).
Contribution n°103 (Web) déposée le 27 janvier 2025

Bonjour,
Nous soulignerons les AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION DE LA NATURE qui établit les constats suivants :
Page 2 :
• l’absence de justification crédible de l’emplacement choisi qui impacte un ESA de 5 hectares classé en zone naturelle en dehors d’un hameau existant donc inconstructible considérant les dispositions de la carte communale de la commune.
Page 1 :
• Avis négatif du CNPN concernant la séquence « Éviter, Réduire, Compenser », inscrite dans le code de l’environnement.
L’ancienne gravière à pente raide proposée en compensation des 5 ha d’ESA ne respecte en aucun cas les critères requis pour des terres à vocation agricole.
Page 3 : avis défavorable
• « la compensation est nettement sous-dimensionnée en raison des sous-évaluations importantes des impacts bruts et résiduels… Les ratios proposés sont trop faibles au vu des nombreuses espèces…,
Ces ratios et le besoin de compensation doivent être établis pour chaque élément de biodiversité afin de respecter l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité. »
• « La conception du projet, l’absence de présentation de solutions alternatives vraisemblables et la démonstration peu convaincante du moindre impact environnemental incite à revoir le respect de ces conditions d’octroi de cette DDEP [dérogation de destruction d’espèces protégées]. […]
• Le CNPN émet un avis défavorable à cette demande de dérogation en incitant vivement les porteurs à améliorer chacune des étapes de ce dossier afin de proposer un projet amélioré respectant les attentes du Padduc et l’absence de perte nette de biodiversité pour chacun des éléments impactés. »
En conclusion :
La demande d’autorisation environnementale et d’octroi des dérogations sollicitées pour
« raison impérative d’intérêt public majeur » ne peuvent qu’être rejetées au regard de :
– la violation de la carte communale de Monte,
– la violation du Padduc,
– la destruction irréversible de 5 ha d’ESA ,
– l’absence de compensation des espaces agricoles artificialisés par ce projet,
– l’incompatibilité de ce projet avec la poursuite d’une activité agricole,
– la violation de la séquence E-R-C,
– l’absence de démonstration claire justifiant l’emplacement retenu et l’absence d’alternative, (Coûts, friches industrielles)
– l’absence d’étude d’impact sur les conséquences de la fabrication et incinération de 189 500 tonnes de CSR / an,
– l’absence de proposition alternative à la filière CSR pourtant démontrée dans les études faites en mars 2017 à la demande du Syvadec et occultée par lui,
– l’absence d’information en ce qui concerne l’impact des constructions prévues à proximité.

La partie technique est développée dans le document joint présenté par CORSICA PULITA
Avec tous nos remerciements

Et toi, tu fais quoi pour ton cadre de vie ?

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU GARDE

Chers membres, chers amis,
Nous sommes heureux de vous convoquer à l’Assemblée générale annuelle (AGA) de notre association
qui se tiendra au BEST WESTERN PLUS AJACCIO * 20 boulevard Georges Pompidou le 11 décembre 2024 à 18 heures
Cette année, notre Assemblée Générale Annuelle sera suivie d’un cocktail exclusif,
Afin d’organisation, nous vous remercions de bien vouloir signaler votre participation par message**.
association.le.garde@gmail.com

Nous comptons sur votre participation !
Chaque geste compte, même modeste chaque don nous rapproche de notre objectif,
Merci de nous aider à poursuivre nos combats.
La direction collégiale.

Rappel des objectifs de l’association :
Défense de l’environnement et du cadre de vie,
Sauvegarde de la Nature,
Vigilance à l’égard de toute pollution,
Prévention des risques industriels des installations classées,
Promotion d’un urbanisme harmonieux et équilibré,
Soutien aux actions locales ou régionales

LE GARDE – BP 70 – 20176 AJACCIO CEDEX 1
** association.le.garde@gmail.com

ORDRE DU JOUR

VALIDATION du PV de l’AG sur l’exercice 2022 ;
LE RAPPORT MORAL :
Résultats et analyses de l’activité générale de l’année 2023 ;
LE RAPPORT FINANCIER
1) Le compte de résultat :
Présentation des comptes : Les revenus de l’association et les charges principales
2) Le bilan : Situation financière patrimoniale de l’Association en décembre 2023.
3) Le projet de budget.
4) La cotisation annuelle.
LE RAPPORT D’ACTIVITÉS 2023
Présentation Power point :
Les avancées,
Les échecs,
Orientations et perspectives.

ÉLECTION de nouveaux membres à la direction collégiale.
Discussions..,
Cocktail

LE GARDE – BP 70- 20176- AJACCIO CEDEX 1
Pour s’informer sur les dispositions gouvernementales concernant les associations :
https://www.associations.gouv.fr/le-contrat-d-engagement-republicain-le-guide-pratique.html
La loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative | Associations.gouv.fr

Projet d’étude par le CNRS : pollution des navires

À CE JOUR NOUS RESTONS TOUJOURS DANS L’ATTENTE D’UNE REPONSE, AINSI QUE L’ASSOCIATION NATIONALE RESPIRE MAÎTRE D’OEUVRE DE CE PROJET FINANCÉ SUR 2 ANS PAR L’ADEME
LA PARTICIPATION DE LA RÉGION SE CHIFFRANT À ~ 40 000€ sur 2 ans
Cette étude permettrait de définir de façon indépendante la pollution de l’air sur AJACCIO

Le 17 septembre – Courriel adressé à
-Julien PAOLINI Président de L’Agence de l’Urbanisme et de l’Énergie de la Corse
– La Présidence de l’Exécutif

Bonjour,
Comme suite à nos diverses interventions, nous nous permettons de vous informer que l’association nationale RESPIRE propose une étude financée à 80% par l’ADEME concernant la pollution des navires.
Cette étude serait réalisée avec le concours du CNRS, les détails sont en cours de discussion avec votre responsable « air » au sein de l’AUE.
Devant le peu d’intérêt de votre Collectivité face aux graves problèmes sanitaires engendrés par la mauvaise qualité de l’air, nous avons proposé de créer une « cagnotte en ligne » pour réunir la somme restant due, ce modèle de financement n’étant pas accepté, nous nous trouvons dans l’obligation de solliciter votre intervention financière pour la réalisation de cette étude.
Il nous semble opportun de vous rappeler que l’essentiel de vos recettes fiscales reposent sur les fractions territorialisées de TVA d’activités polluantes,
soit :
Droits sur les tabacs 13%, TICPE 11%, Taxe sur les transports 3%, Taxe électricité 1%…
Le produit de ces activités polluantes aux conséquences sanitaires incontestables aujourd’hui représente donc plus du quart de votre budget, ce constat que nous qualifierons d’élément-clef ayant sans aucun doute été évalué pour arrêter le choix de votre Collectivité en faveur des chaudières à CSR, nous oblige à souligner que décliner cette demande de participation au financement de cette action ponctuelle hors subvention accordée à Qualitair Corse, serait particulièrement inique et donc perçu comme inacceptable par une grande partie de la population impactée, même si, comme le déclare le président de la CCI la saison touristique 2024 particulièrement décevante aura de lourdes répercussions sur l’économie insulaire, nécessitant peut-être là encore l’intervention de la puissance publique pour accompagner les entreprises déficitaires, et ce, nonobstant les campagnes de communication onéreuses parce que se voulant de grande envergure de l’agence du tourisme de la Région Corse (>5M€).
En vous remerciant d’avoir bien voulu prendre connaissance de ce courriel et de sa pièce jointe,
Nous restons dans l’attente de votre réponse, et,
Nous vous prions d’accepter nos salutations les plus cordiales.

En 2023, la pollution de l’air est restée une catastrophe sanitaire mondiale.

La pollution de l’air tue environ 7 millions de personnes par an dans le monde – plus que le sida et le paludisme réunis –
Tue 19 Mar 2024 05.01 CET

Seuls sept pays respectent la norme internationale de qualité de l’air, la pollution atmosphérique mortelle s’aggravant dans certains endroits en raison d’une reprise de l’activité économique et de l’impact toxique de la fumée des feux de forêt, selon un nouveau rapport.

Sur les 134 pays et régions étudiés dans le rapport, seuls sept – l’Australie, l’Estonie, la Finlande, la Grenade, l’Islande, l’île Maurice et la Nouvelle-Zélande – respectent la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les particules fines en suspension dans l’air expulsées par les voitures, les camions et les processus industriels.

La grande majorité des pays ne respectent pas cette norme pour les PM2,5, un type de particules microscopiques de suie plus petites que la largeur d’un cheveu humain qui, lorsqu’elles sont inhalées, peuvent causer une myriade de problèmes de santé et de décès, risquant d’avoir de graves conséquences pour les personnes, selon le rapport d’IQAir, une organisation suisse de qualité de l’air qui recueille des données de plus de 30 000 stations de surveillance dans le monde.
Si l’air du monde est généralement beaucoup plus propre qu’il ne l’était au cours de la majeure partie du siècle dernier, il existe encore des endroits où les niveaux de pollution sont particulièrement dangereux. Le pays le plus pollué, le Pakistan, affiche des niveaux de PM2,5 plus de 14 fois supérieurs à la norme de l’OMS, selon le rapport IQAir, suivi de l’Inde, du Tadjikistan et du Burkina Faso.

Mais même dans les pays riches et en développement rapide, les progrès réalisés dans la réduction de la pollution de l’air sont menacés. Le Canada, longtemps considéré comme l’un des pays où l’air est le plus pur du monde occidental, est devenu le pire pays pour les PM2,5 l’année dernière en raison des incendies de forêt record qui ont ravagé le pays, envoyant de la fumée toxique à travers le pays et aux États-Unis.

En Chine, l’amélioration de la qualité de l’air a été compliquée l’année dernière par un rebond de l’activité économique suite à la pandémie de Covid-19, le rapport constatant une augmentation de 6,5 % des niveaux de PM2,5.

« Malheureusement, les choses ont régressé », a déclaré Glory Dolphin Hammes, directrice générale d’IQAir pour l’Amérique du Nord. « Les données scientifiques sont assez claires sur les impacts de la pollution de l’air et pourtant nous sommes tellement habitués à avoir un niveau de pollution de fond trop élevé pour être en bonne santé. Nous ne procédons pas aux ajustements assez rapidement. »

La pollution de l’air tue environ 7 millions de personnes par an dans le monde – plus que le sida et le paludisme réunis – et ce fardeau est particulièrement ressenti dans les pays en développement qui dépendent de combustibles particulièrement polluants pour le chauffage, l’éclairage et la cuisine à l’intérieur.
Fumée des feux de forêt à Yellowknife, Yellowknife, Canada – 23 septembre 2023<br>Crédit obligatoire : Photo de la Presse canadienne/Shutterstock (14121836c) Une épaisse fumée provenant des feux de forêt dans le nord de l’Alberta et de la Colombie-Britannique remplit l’air à 9 h, heure avancée des Rocheuses, à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, le samedi 23 septembre 2023. Fumée des feux de forêt à Yellowknife, Yellowknife, Canada – 23 septembre 2023
Comment le Canada s’est-il retrouvé avec une qualité de l’air pire que celle des États-Unis ?

La zone urbaine la plus polluée au monde l’année dernière était Begusarai en Inde, selon le sixième rapport annuel d’IQAir, l’Inde abritant les quatre villes les plus polluées au monde. Cependant, une grande partie du monde en développement, en particulier les pays d’Afrique, manque de mesures fiables de la qualité de l’air.

L’OMS a abaissé sa recommandation pour les niveaux « sûrs » de PM2,5 en 2021 à cinq microgrammes par mètre cube et, selon cette mesure, de nombreux pays, comme ceux d’Europe qui ont considérablement assaini leur air au cours des 20 dernières années, ne sont pas à la hauteur.

Mais même cette recommandation plus stricte ne reflète peut-être pas pleinement le risque de pollution atmosphérique insidieuse. Des recherches publiées par des scientifiques américains le mois dernier ont révélé qu’il n’existe pas de niveau sûr de PM2,5, et que même les plus petites expositions sont liées à une augmentation des hospitalisations pour des maladies telles que les maladies cardiaques et l’asthme.

Hammes a déclaré que les pays devraient agir pour rendre leurs villes plus accessibles à pied et moins dépendantes des voitures, modifier les pratiques forestières pour aider à réduire l’impact de la fumée des feux de forêt et accélérer l’adoption des énergies propres à la place des combustibles fossiles. « Nous partageons l’enveloppe atmosphérique avec tous les autres dans le monde et nous devons nous assurer que nous ne faisons pas des choses qui nuisent aux autres », a-t-elle déclaré.

Aidan Farrow, scientifique principal en qualité de l’air chez Greenpeace International, a déclaré qu’une meilleure surveillance de la qualité de l’air est également nécessaire.

« En 2023, la pollution de l’air est restée une catastrophe sanitaire mondiale. L’ensemble de données mondiales d’IQAir fournit un rappel important des injustices qui en résultent et de la nécessité de mettre en œuvre les nombreuses solutions qui existent pour résoudre ce problème », a-t-il déclaré.