Les associations de défense de l’Environnement A Spiriata, U Levante, Le Garde, Zeru Frazu, Zero Waste France et six propriétaires et exploitants de terrains agricoles voisins soutenus par le Collectif du Golu récemment créé, annoncent que deux recours en annulation du projet d’usine de traitement des déchets de Monte ont été déposés auprès du Tribunal administratif de Bastia.
Le recours sur le fond vise à faire annuler le permis de construire accordé au Syvadec.
Dans des délais beaucoup plus courts, puisque l’audience est déjà fixée au 16 avril prochain, le référé suspensionvise à faire suspendre le permis de construire et les travaux dans l’attente du jugement sur le fond.
En effet, dès le permis de construire accordé par le Maire de Monte et l’autorisation environnementale signée par le Préfet de Haute-Corse, et sans attendre la purge des délais de recours, les travaux ont immédiatement commencé avec de gros moyens pour bâtir ce centre de traitement des déchets dont l’emplacement, la taille et le coût démesurés sont totalement injustifiés.
Le site d’implantation du projet est localisé en zone naturelle de culture (ZNC) sur la carte communale de Monte et en espace stratégique agricole (ESA), en limite du Golo. Or, sont qualifiées d’ESA les terres ayant le maximum de potentialités agricoles. Ces espaces, qui ont vocation à être réservés à l’agriculture, sont donc inconstructibles. Outre l’artificialisation déraisonnée de terres agricoles, cette usine entraînerait une dégradation importante du cadre de vie de milliers de personnes vivant dans un périmètre proche du site.
C’est aussi le choix du projet qui interroge. De nombreux déchets pourtant recyclables y seraient transformés en combustibles solides de récupération (CSR) pour alimenter des incinérateurs susceptibles de produire de la chaleur et/ou de l’électricité.
En l’absence de collecte séparative généralisée, les biodéchets contenus dans les ordures ménagères seront simplement stabilisés car contaminés au contact des autres déchets. Leur retour à la terre sous forme de compost étant interdit dans ces conditions, ils finissent en centre d’enfouissement.
Ce projet est donc à contre-courant des objectifs de prévention, de tri à la source et de valorisation matière, et alimente au contraire la production de déchets.
La manne financière que représente ce projet pour quelques groupes privés justifie-t-elle que le Syvadec et le maire de Monte bafouent tous les principes fondamentaux de l’urbanisme et de la protection de l’environnement ? Comment peuvent-ils imposer aux populations riveraines une telle dégradation de leur cadre de vie, avec comme perspective une immense usine de traitement de déchets peut-être bientôt doublée d’un incinérateur ?
Nous en appelons à la responsabilité de l’État, financeur principal du projet, et à celle des élus du Syvadec, afin qu’ils évitent un gaspillage d’argent public supplémentaire et mettent immédiatement en pause les travaux dans l’attente d’un jugement serein du Tribunal administratif.
4 mars : LIBERATI : 600 m2 de terrasses illégales sans Permis de construire !
Notre action est en soutien au Maire et au Procureur de la République à l’origine de l’action,
Recours en RÉFÉRÉ contre l’autorisation environnementale préfectorale et contre l’arrêté de permis de construire du Projet de centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE.
Durant l’été 2023, dans le golfe de Rocapina et celui de Calvi, M. Vantuch capitaine d’un yacht de 36 m. le Lady Trudy a été condamné le 25 novembre 2024 par le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir mouillé au-dessus de massifs protégés de posidonies à 15000€ d’amende plus interdiction de naviguer en eaux françaises pendant 6 mois et publication du jugement dans la presse maritime. Audience sur intérêts civils le 28 mars prochain à 9h00.
2 recours ont été exercés à l’encontre de l’avis favorable de la commission départementale d’aménagement commercial de la Corse du Sud du 23 janvier 2025 pour la création d’un ensemble commercial de 2829m² sur la commune de Pianottoli-Caladerallo !
Par une demande en date du 5 août 2020, la SCCV STILIMMO a sollicité, auprès de la commune d’Ajaccio, un permis de construire pour deux bâtiments collectifs d’habitation, comprenant respectivement 37 et 31 logements, pour un total de 68 logements sur deux niveaux et de parkings en sous-sol, ainsi qu’un troisième bâtiment à usage d’habitation de type locatif social, comprenant 23 logements et des bureaux, le tout sur un terrain sis route du Salario à Ajaccio (20000)
Cette opération étant situé dans le périmètre de protection de deux monuments historiques – à savoir la Clinique GrandVal (anciennement dénommée « Château Conti ») et le Grand Hôtel de Région d’Ajaccio – le service instructeur de la commune a saisi pour avis l’Architecte des Bâtiments de France (ABF), lequel a émis un avis défavorable au projet le 2 octobre 2020
Le 16 novembre 2020 (n° PC 02A 004 20A0065), la Mairie refuse d’accorder le permis de construire sollicité par la société pétitionnaire.
Le 15 mai 2021, la SCCV STILIMMO a saisi le tribunal administratif d’un recours en excès de pouvoir dirigé contre la décision de refus, ensemble la décision de rejet implicite de son recours gracieux résultant du silence gardé par le maire.
Le 23 février 2023, le tribunal administratif a fait droit à ce recours en annulation et a enjoint au maire d’Ajaccio de délivrer à la pétitionnaire un certificat de permis de construire tacite
Le 15 juillet 2023, le Groupement d’Ajaccio et de la Région pour la défense de l’environnement (GARDE) et seize personnes physiques ont formé un recours en annulation à l’encontre de ce permis de construire tacite.
Non seulement ce projet aurait porté atteinte à deux monuments historiques, mais il aurait conduit à une densification très forte de l’urbanisation dans le quartier pavillonnaire du Salario, une transformation significative du paysage urbain contraire aux dispositions du PADDUC
D’autre part, ce dossier particulièrement incomplet affichait des mesures fantaisistes en violation des règles de hauteur et présentait de nombreuses illégalités en violation du PLU.
Par un arrêt du 9 avril 2024 la cour administrative d’appel de Marseille a annulé ce jugement en considérant que la SCCV STILIMMO n’était pas titulaire d’un permis de construire tacite.
Centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE.
La commission d’enquête sur le projet de centre de traitement et de valorisation des déchets de Monte a livré son rapport et ses conclusions le 18 février 2025 et émis un avis favorable.
l’Arrêté préfectoral autorisant le « SYNDICAT MIXTE POUR LA VALORISATION DES DECHETS DE CORSE » (SYVADEC) à exploiter ce centre de tri et de valorisation de déchets ménagers non dangereux sur la commune de MONTE a été publié le 24 février 2025.
Le permis de construire n° PC 02B 166 24 N 0003 du 27 février 2025 a été accordé au SYVADEC par la commune de Monte pour la construction du centre de tri et de valorisation des déchets au lieu-dit Brancale-Angiolasca.
Le GARDE dépose un recours en annulation et en référé contre l’autorisation environnementale préfectorale et contre l’arrêté de permis de construire devant le Tribunal Administratif de Bastia.
Ce projet contrevient aux dispositions de la carte communale de Monte et du PADDUC.
Il prévoit d’artificialiser 5 hectares de terres classées en ESA (Espace Stratégique Agricole) par le PADDUC, qui ne sont pas compensées par des terres présentant les caractéristiques requises, ce projet est en contradiction avec le principe ERC éviter-réduire-compenser.
Alors que les biodéchets ne sont toujours pas collectés séparément, ni triés et recyclés à la source dans des filières de valorisation matière, mais restent très largement mélangés aux autres types de déchets.. « lors du tri, Les matières encore recyclables seront extraites, les déchets non recyclables à fort pouvoir énergétique seront transformés en combustibles solides, le reste sera stocké en ISDND »…
OBSERVER : Le service Copernicus sur le changement climatique enregistre des records d’humidité atmosphérique et de températures de surface de la mer en 2024
En 2024, la planète a connu des extrêmes sans précédent dans les données instrumentales, soulignant l’impact continu du changement climatique d’origine humaine. Outre des températures mondiales record qui ont fait de 2024 la première année où la température moyenne a nettement dépassé le seuil de 1,5 °C au-dessus du niveau préindustriel fixé par l’Accord de Paris, le Service Copernicus sur le changement climatique (C3S) a révélé dans son rapport « Points saillants sur le climat mondial 2024 » , publié le 10 janvier, que l’atmosphère et les océans de la Terre ont franchi de nouveaux jalons. Ce rapport, basé sur les capacités et l’expertise de surveillance du climat du C3S, a constaté que la vapeur d’eau atmosphérique a atteint des niveaux sans précédent, tandis que les températures de surface de la mer (TSM) ont atteint de nouveaux sommets, dépassant les extrêmes des années El Niño précédentes. Ce rapport « Points saillants sur le climat mondial » ouvre la voie au prochain Rapport européen sur l’état du climat 2024 du C3S , une publication phare conjointe avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM), prévue début avril. Cette analyse complète se concentrera sur les conditions climatiques de l’Europe en 2024, fournissant des descriptions approfondies des événements climatiques tout en mettant à jour le contexte mondial à long terme avec des indicateurs climatiques clés.
La vapeur d’eau : l’amplificateur invisible du réchauffement climatique
En 2024, l’atmosphère contenait une humidité largement supérieure aux valeurs enregistrées précédemment. La vapeur d’eau totale (quantité totale d’humidité dans une colonne d’air verticale s’étendant de la surface de la Terre jusqu’au sommet de l’atmosphère) a dépassé de 4,9 % la moyenne de la période 1991-2020, dépassant largement les sommets précédents de 2016 (3,4 %) et 2023 (3,3 %).
La vapeur d’eau est le gaz à effet de serre le plus abondant sur Terre, responsable d’environ la moitié de l’effet de serre naturel de la planète. Contrairement à d’autres gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO₂) et le méthane (CH₄), la concentration de vapeur d’eau dans l’atmosphère n’est pas directement influencée par les activités humaines. Cependant, la concentration de vapeur d’eau augmente avec le réchauffement de l’atmosphère : pour chaque augmentation de 1 °C de la température atmosphérique, l’air peut contenir 7 % d’humidité supplémentaire. Cela crée un cercle vicieux : l’air plus chaud absorbe davantage de vapeur, ce qui emprisonne davantage de chaleur, accélérant encore le réchauffement.
Anomalies annuelles de la quantité moyenne de vapeur d’eau totale dans la colonne d’eau sur le domaine 60°S–60°N par rapport à la moyenne de la période de référence 1992–2020. Les anomalies sont exprimées en pourcentage de la moyenne 1992–2020. Données : ERA5. Crédit : C3S/ECMWF.
« La vapeur d’eau est à la fois une conséquence et un facteur du changement climatique », explique Carlo Buontempo, directeur du C3S. « En 2024, nous avons observé une accélération de cette boucle de rétroaction. La hausse des températures de surface de la mer a intensifié l’évaporation, tandis que le réchauffement de l’atmosphère a permis à davantage d’eau d’y rester sous forme de vapeur, alimentant ainsi plusieurs phénomènes météorologiques extrêmes. »
Les conséquences sont potentiellement désastreuses. L’augmentation de l’humidité atmosphérique peut intensifier les tempêtes et accroître l’intensité des précipitations les plus extrêmes. L’atmosphère ne connaît pas de frontières ; les effets potentiels sont donc planétaires.
Si 2023 a été un signal d’alarme, 2024 a sonné l’alarme encore plus fort. La température de surface de la mer (SST) moyenne annuelle des océans extrapolaires (60°S–60°N) a atteint 20,87 °C, soit 0,51 °C de plus que la période de référence 1991-2020, battant ainsi le record de 2023 (20,80 °C). Pendant 15 mois consécutifs, d’avril 2023 à juin 2024, les SST ont atteint de nouveaux sommets mensuels pour la période. Même après la disparition d’El Niño, les océans sont restés anormalement chauds, la période de juillet à décembre 2024 se classant au deuxième rang des périodes les plus chaudes jamais enregistrées.
Comparaison entre les anomalies mensuelles de température de surface de la mer (TSM) pour l’océan extrapolaire (60°S–60°N ; axe vertical) et les anomalies mensuelles de TSM pour la région Niño 3.4 (5°N–5°S, 170°–120°O ; axe horizontal). Les anomalies sont relatives à la moyenne de la période de référence 1991–2020 pour le mois correspondant. Données : ERA5. Crédit : C3S/ECMWF.
L’océan Atlantique, et en particulier les zones tropicales, l’océan Indien et une grande partie du Pacifique occidental ont été les plus touchés, avec des températures de surface de la mer atteignant des niveaux sans précédent. L’anomalie mondiale de la température de surface de la mer en décembre 2024 s’élevait à 0,61 °C au-dessus de la moyenne sur 20 ans et à 2 °C pour la région El Niño 3.4, qui couvre le centre de l’océan Pacifique équatorial, même si l’année 2024 s’est terminée dans des conditions neutres vis-à-vis du phénomène El Niño-Oscillation australe (ENSO), ce qui signifie qu’il n’y avait pas d’influence dominante d’El Niño ou de La Niña.
Les impacts de la hausse des températures de surface de la mer sont multiples. Les pics prolongés de température de surface de la mer dévastent les récifs coralliens et perturbent la pêche, par exemple. Dans les Caraïbes, le blanchissement des coraux a atteint des niveaux catastrophiques, tandis que dans l’océan Indien, le réchauffement des eaux déplace les populations de poissons , menaçant les moyens de subsistance des communautés côtières.
« Il ne s’agit pas seulement d’El Niño », souligne Samantha Burgess, responsable stratégique pour le climat au Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT). « Les océans absorbent environ 90 % de l’excès de chaleur de la Terre. Nous assistons à une accumulation incessante d’énergie, qui modifie profondément les écosystèmes marins et les régimes météorologiques. »
La connexion vapeur d’eau–SST : une symbiose troublante
Parallèlement aux niveaux d’humidité élevés enregistrés l’année dernière, 2024 a été marquée par de nombreux épisodes de précipitations extrêmes, provoquant des inondations dans des régions allant de l’Asie du Sud à l’Europe occidentale. L’Europe a été touchée tout au long de 2024 par une série de fortes précipitations, notamment des tempêtes baptisées, comme la tempête Boris en septembre, qui a provoqué des précipitations record et de graves inondations dans les régions du centre et de l’est. En Europe du Nord-Ouest, 12 tempêtes ont été baptisées par le Met Office britannique, Met Éireann irlandais et le groupe néerlandais KNMI (storm-named group) au cours de la saison des tempêtes 2023-2024 – le nombre le plus élevé depuis que le Royaume-Uni, l’Irlande et les Pays-Bas ont introduit leur système de dénomination des tempêtes en 2015.
(Gauche) Anomalies et extrêmes de la température de surface de la mer pour 2024. Les catégories de couleur font référence aux percentiles des distributions de température pour la période de référence 1991-2020. Les catégories extrêmes (« les plus froides » et « les plus chaudes ») sont basées sur les classements pour la période 1979-2024. Les valeurs sont calculées uniquement pour les océans libres de glace. (Droite) Anomalies et extrêmes de la quantité totale de vapeur d’eau de la colonne pour 2024. Les catégories de couleur font référence aux percentiles de la distribution de la vapeur d’eau pour la période de référence 1991-2020. Les catégories extrêmes (« les plus basses » et « les plus élevées ») sont basées sur les classements pour 1992-2024. Crédit : C3S/ECMWF, données ERA5.
Certaines sources suggèrent que l’intensité des tempêtes augmentera probablement à mesure que les ouragans et les typhons puisent leur énergie dans les eaux plus chaudes et l’air riche en vapeur, multipliant ainsi leur potentiel destructeur. L’ouragan Hélène , qui a frappé le golfe du Mexique en septembre 2024, est passé de la catégorie 2 à la catégorie 5 en moins de 24 heures, un phénomène potentiellement lié à des températures de surface de la mer supérieures à la normale.
Vue d’ensemble : gaz à effet de serre et températures mondiales
La vapeur d’eau n’est pas le seul gaz à effet de serre à avoir augmenté en 2024. Une analyse préliminaire des données satellitaires, moyennées sur l’ensemble de la colonne atmosphérique, montre que les concentrations de dioxyde de carbone et de méthane ont poursuivi leur trajectoire ascendante, atteignant des niveaux records. Cette hausse des niveaux de gaz à effet de serre souligne l’urgence de réduire les émissions et d’accélérer l’action climatique pour atténuer les effets du réchauffement climatique.
Concentration moyenne mensuelle mondiale de CO2 atmosphérique, mesurée par satellite, pour la période 2003-2024 et moyenne sur 12 mois. Source des données : données consolidées C3S/Obs4MIPs (v4.6) (2003-2023) et données préliminaires CAMS en temps quasi réel (2024), enregistrements GOSAT-2. Plage spatiale : 60 °S-60 °N au-dessus des terres. Crédit : C3S/CAMS/ECMWF/Université de Brême/SRON.
Le taux d’augmentation du dioxyde de carbone a été supérieur à celui observé ces dernières années. En raison de cette croissance inexorable, les concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone étaient plus élevées en 2024 qu’à tout autre moment depuis au moins 2 000 000 d’années, tandis que les niveaux de méthane étaient plus élevés qu’à tout autre moment depuis au moins 800 000 ans.
Une planète à la croisée des chemins
Pour la première fois, le C3S a synchronisé sa publication annuelle « Global Climate Highlights » avec d’autres agences de premier plan, notamment la National Oceanic and Atmospheric Administration ( NOAA ) des États-Unis, la National Aeronautics and Space Administration ( NASA ) et le Met Office du Royaume-Uni . Cette collaboration marque un tournant dans la communication sur le climat, garantissant aux décideurs politiques un récit cohérent et fondé sur des données probantes. Si les ensembles de données et les méthodologies peuvent varier d’une institution à l’autre, le consensus est clair : 2024 a été sans équivoque l’année la plus chaude de la Terre, comme le confirment les cinq ensembles de données sur la température mondiale. « Lorsque tous les grands ensembles de données, toutes les agences et tous les scientifiques disent la même chose, il est temps d’être à l’écoute », a déclaré Burgess.
Le rapport sur l’état du climat en Europe (ESOTC) 2024 d’avril se concentrera sur les variables clés en Europe et fournira des analyses régionales des phénomènes extrêmes de 2024, notamment les inondations, les vagues de chaleur et les sécheresses. Le rapport de cette année fournira également des informations plus approfondies sur la hausse des températures, la fonte des glaciers, le réchauffement des mers et océans européens, la durée d’ensoleillement, les énergies renouvelables et bien plus encore.
Les Faits marquants mondiaux sur le climat 2024 du C3S dressent le portrait d’une planète poussée à ses limites. Alors que de multiples variables climatiques atteignent des niveaux sans précédent, le message est clair : les mesures progressives sont insuffisantes. Avec le rapport de l’ESOTC en perspective, les arguments fondés sur les données en faveur de réductions rapides des émissions n’ont jamais été aussi convaincants. « Nous écrivons les grandes lignes pour les générations futures », conclut Buontempo. « L’enjeu n’est pas seulement une statistique climatique, mais la qualité de vie de notre planète. »