LE GARDE AU RICANTO EN 2003
Sanctuaire Pelagos, Aire protégée
Sanctuaire Pelagos, Aire protégée
Le Sanctuaire Pelagos, est un espace maritime de 87 500 km² qui fait l’objet d’un accord multilatéral entre l’Italie, Monaco et la France pour la protection des mammifères marins qui le fréquentent. L’accord relatif à la création en Méditerranée d’un sanctuaire pour les mammifères marins signé à Rome en 1999 est entré en vigueur en 2002.
Depuis 2001, le Sanctuaire Pelagos est inscrit sur la liste des Aires Spécialement Protégées d’Importance Méditerranéenne (ASPIM) dans le cadre de la Convention de Barcelone.
Le rôle principal de l’Accord Pelagos est de promouvoir des actions et des mesures de gestion harmonisées en faveur de la protection des cétacés et de leurs habitats contre toutes les causes possibles de perturbation et de mortalité d’origine humaine (par exemple, la pollution, le bruit, les captures accidentelles, les blessures, etc.)
Outre les diverses législations nationales réglementant les activités humaines dans le Sanctuaire, au niveau national, des petites zones du Sanctuaire bénéficient d’une protection plus stricte grâce à la présence de nombreuses zones marines protégées, de parcs nationaux, de sites Natura 2000 de l’UE et d’ASPIM respectives à chacun des trois pays.
Golfe d’Ajaccio Natura 2000
Notre demande de classement du géotope du Vazzio
Quand nos demandes aboutissent, MERCI
Ajaccio, le 7 avril 2021
Monsieur le Préfet de la Région Corse
Préfet de Corse-du-Sud
Objet : Oligocène CSC0017 VAZZIO (-34 à – 24 millions d’années)
Demande de classement géotope
Décret no 2015-1787 du 28 décembre 2015
Suivi : association.le.garde@gmail.com
Monsieur le Préfet de Région,
Nous avons l’honneur de solliciter votre intervention afin d’obtenir la protection de ces quelques m2 par un arrêté de protection de géotope au titre du décret no 2015-1787 du 28 décembre 2015 relatif à la protection des sites d’intérêt géologique, avant qu’ils ne soient définitivement engloutis par du béton ou du goudron.
Comme vous pourrez le constater en pièce jointe, la valeur scientifique de cet espace aussi bien géologique que paléontologique est incontestable, de Harvard à Bâle en passant par Yves Coppens de l’académie des sciences, de nombreuses publications internationales en attestent.
Même si il est regrettable de constater que c’est une association de protection de l’environnement qui se trouve dans l’obligation de solliciter ce classement, nous espérons que vous voudrez bien accéder à notre requête.
Nous vous remercions de bien vouloir nous tenir informés de votre décision, et dans cette attente
Nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet de Région, à l’expression de notre plus haute considération.
LE GARDE
Références :
L’Oligocène est une époque géologique qui s’étend de 33,9 ± 0,1 à 23,03 ± 0,05 millions d’années. Elle suit l’ Éocène et précède le Miocène.
L’Oligocène est une période d’extension des forêts tempérées aux latitudes moyennes et élevées. mais Une calotte glaciaire se développe en Antarctique, alors que le pôle Nord reste libre de glace.
Palynology, biostratigraphy and paleoenvironments of the Late Oligocene conglomeratic formation at Vazzio (Corsica)
Géologie de la France, 2002, Monique SCHULER (1) Geneviève FARJANEL (2) Fritz GEISSERT (3)
Philippe ROSSI (2 ) Michelle FERRANDINI (4) Jean FERRANDINI
Harvard
harvard.edu/abs/2000CRASE.331..675F/abstract
01/11/2000 • The Vazzio basin (Ajaccio, Upper Corsica) is made up of a set of continental sedimentary deposits of the torrential type, generally equated to temporary fresh water environments. This set of deposits, which rests on the Hercynian granitic substratum, is locally covered by the marly Pliocene. An examination of upper jugal tooth tracks allowed us to identify a specimen of Pomelomeryx boulangeri …
C’est à l’Oligocène que, rendu possible par l’ouverture des bras de mer séparant l’Antarctique de l’Australie d’une part, de l’Amérique du Sud d’autre part, commença à s’établir un système de circulation des eaux océaniques autour de l’Antarctique. Un courant froid circumantarctique se mit en place, isolant le continent des courants chauds circulant à des latitudes plus basses. Ceci conduisit à un refroidissement de l’Antarctique, et il est probable que des glaciers commencèrent à s’y développer, au moins en altitude, des l’Oligocène.
Pomelomeryx boulangeri : Ce mammifère fait partie de la vague de Moschidae qui a envahi l’Europe en provenance d’Asie à l’Oligocène supérieur.
À l’Oligocène supérieur, la séparation de la Corse du continent était donc partielle ou très récente.
Natural History Museum Basel Authors: Bastien Mennecart
February 2015 PLoS ONE 10(2):1-28 DOI:10.1371/journal.pone.0116830
The European Ruminants during the » Microbunodon Event » (MP28, Latest Oligocene): Impact of Climate Changes and Faunal Event on the Ruminant Evolution
Paléobiogéographie ruminante tardive de l’Europe occidentale. Aa Aarwangen; B Boujac; Ba La Barboille; BB Balstahl Bännli; BF Brochene Fluh 19/20; BJ Bâle St Jakob; Bu Burgmagerbein1; Cb Comberatière; Ch Les Chauffours; Co Cournon; Di Dieupentale; EK Ebnat Kapel; EL Eriz Lösenegg; G Gaimersheim1; LM La Milloque; Ma Mailhat; Pech Desse; PF Pech du Fraysse; Portail Po; R Rickenbach; Ro La Rochette; Rt Romagnat; S Sarèle; Ve Veyron2;
V Vazzio; VR Vivel del Rio; Wk Wolfwil kennisbännli; Wy Wynau iii et Wynau V. (T) Tragulina; (P) Pecora.
Données considérées basées sur des références données pour la figure 7. La carte paléogéographique du dernier Oligocène avait été modifiée à partir de [85] et [86].
https://corsicapulita.com/soutien-fraternel-levante-garde/
Communiqué de la coordination Corsica Pulita en soutien à U Levante et le Garde
La coordination Corsica Pulita apporte son soutien fraternel aux associations U Levante et Le Garde, qui sont visées, depuis quelques semaines, par une campagne nauséabonde de calomnies, d’injures et d’intimidation en lien avec l’affaire du domaine A Saparella, à Coti Chjavari.
Des mensonges grossiers sont propagés sur cette affaire, à des fins évidentes de manipulation de l’opinion. Nous ne rappellerons pas ici les nombreuses preuves publiées par U Levante sur son site Internet, qui démontrent, sans contestation possible, qu’il n’a jamais été demandé la démolition de « bâtisses ancestrales », mais bien de constructions nouvelles qui avaient initialement une vocation commerciale et touristique, réalisées sur un site naturel inconstructible, en violation de la loi littoral.
Il suffit d’ailleurs pour s’en convaincre, de lire l’arrêt de la cour d’appel de Bastia ayant ordonné les démolitions.
Telle est, sans travestissement, la réalité simple, évidente, de ce dossier.
Quoi qu’il en soit, il n’est pas acceptable que des associations citoyennes, dont la seule arme est celle du droit, et dont le seul tort est en l’espèce d’avoir saisi la justice, soient trainées dans la boue.
Le silence gardé, face aux injures et aux menaces proférées contre elles, par les organisations politiques et les élus qui avaient fait le choix d’être présents lors du rassemblement organisé le 16 décembre dernier sur le domaine, est à cet égard particulièrement préoccupant. Il traduit chez certains une forme de dérive poujadiste, une perte de repères politiques alarmante. Nous rappelons que les associations U Levante et Le Garde œuvrent, depuis des décennies, pour l’intérêt commun de tous les Corses. Elles le font sur leur temps et leurs moyens, sans en tirer un quelconque profit, bien au contraire.
Qui peut nier qu’elles ont, par leur combat incessant, contribué de manière décisive à préserver une grande partie de notre littoral, suppléant en cela les carences d’un État souvent indifférent, voire défaillant ? Faut-il rappeler les centaines de permis de construire, la cinquantaine de PLU et de cartes communales annulés à l’initiative de ces associations, qui ont ainsi permis de sanctuariser des dizaines de milliers d’hectares de littoral ?
Mais on ne peut applaudir l’action des associations lorsqu’elles empêchent la construction de résidences de continentaux, et s’indigner, lorsqu’en vertu des mêmes principes, et en application des mêmes lois, ces mêmes associations – devenues subitement des « délateurs » et des « collabos » – obtiennent en justice la démolition de constructions illégales édifiées par des Corses. Faut-il rappeler que dans un État de droit, la loi s’applique dans les mêmes conditions à tous, dans le domaine de l’urbanisme comme dans les autres ? Notre corsitude ne nous confère aucun privilège ni ne saurait justifier des passe-droits. Elle nous oblige, au contraire.
Et on peut encoremoins accepter que certainsCorses cherchent à échapper, par leurinfluence, leur richesse ou la crainte qu’ils inspirent, à l’application des règles qui s’imposent à tous les autres, sauf à laisser s’instaurer une société de castes, fondée sur l’inégalité des Corses devant la loi, où règneraient l’arbitraire et le chaos.
Le tolérer, ce serait faire le jeu des intérêts mafieux, dont on devine qu’ilsse réjouissent, tapis dans l’ombre, des attaques portées contre les associations citoyennes, ces sentinelles qui s’opposent, à travers leurs actions de terrain, aux logiques de prédation à l’œuvre en Corse.
Et précisément, l’affaire d’A Saparella sert, à l’évidence, de prétexte et d’occasion à une coalition d’intérêts hétéroclite qui cherche à remettre en cause les lois et règlements (loi littoral, loi montagne, Padduc) qui freinent la spéculation immobilière, afin de laisserlibre-cours aux appétits jamais assouvis des spéculateurs.
Si ces forces parvenaient à leurs fins, les conséquences seraient désastreuses pour la Corse : les phénomènes de spéculation immobilière et de dépossession foncière des Corses s’en trouveraient aggravés, notre patrimoine naturel et paysager serait menacé à brève échéance.
La coordination Corsica Pulita se battra toujours aux côtés des associations U Levante et le Garde pour empêcher ces évolutions mortifères.