Enquête publique « MONTE : demande d’autorisation environnementale présentée par le SYVADEC »

« MONTE : demande d’autorisation environnementale présentée par le « Syndicat mixte pour la valorisation des déchets de Corse » (SYVADEC) pour le projet de construction d’un centre de tri et de valorisation des déchets lieu-dit « Brancale » et demande de PC »
(https://www.registre-dematerialise.fr/5880/).
Contribution n°103 (Web) déposée le 27 janvier 2025

Bonjour,
Nous soulignerons les AVIS DU CONSEIL NATIONAL DE LA PROTECTION DE LA NATURE qui établit les constats suivants :
Page 2 :
• l’absence de justification crédible de l’emplacement choisi qui impacte un ESA de 5 hectares classé en zone naturelle en dehors d’un hameau existant donc inconstructible considérant les dispositions de la carte communale de la commune.
Page 1 :
• Avis négatif du CNPN concernant la séquence « Éviter, Réduire, Compenser », inscrite dans le code de l’environnement.
L’ancienne gravière à pente raide proposée en compensation des 5 ha d’ESA ne respecte en aucun cas les critères requis pour des terres à vocation agricole.
Page 3 : avis défavorable
• « la compensation est nettement sous-dimensionnée en raison des sous-évaluations importantes des impacts bruts et résiduels… Les ratios proposés sont trop faibles au vu des nombreuses espèces…,
Ces ratios et le besoin de compensation doivent être établis pour chaque élément de biodiversité afin de respecter l’objectif d’absence de perte nette de biodiversité. »
• « La conception du projet, l’absence de présentation de solutions alternatives vraisemblables et la démonstration peu convaincante du moindre impact environnemental incite à revoir le respect de ces conditions d’octroi de cette DDEP [dérogation de destruction d’espèces protégées]. […]
• Le CNPN émet un avis défavorable à cette demande de dérogation en incitant vivement les porteurs à améliorer chacune des étapes de ce dossier afin de proposer un projet amélioré respectant les attentes du Padduc et l’absence de perte nette de biodiversité pour chacun des éléments impactés. »
En conclusion :
La demande d’autorisation environnementale et d’octroi des dérogations sollicitées pour
« raison impérative d’intérêt public majeur » ne peuvent qu’être rejetées au regard de :
– la violation de la carte communale de Monte,
– la violation du Padduc,
– la destruction irréversible de 5 ha d’ESA ,
– l’absence de compensation des espaces agricoles artificialisés par ce projet,
– l’incompatibilité de ce projet avec la poursuite d’une activité agricole,
– la violation de la séquence E-R-C,
– l’absence de démonstration claire justifiant l’emplacement retenu et l’absence d’alternative, (Coûts, friches industrielles)
– l’absence d’étude d’impact sur les conséquences de la fabrication et incinération de 189 500 tonnes de CSR / an,
– l’absence de proposition alternative à la filière CSR pourtant démontrée dans les études faites en mars 2017 à la demande du Syvadec et occultée par lui,
– l’absence d’information en ce qui concerne l’impact des constructions prévues à proximité.

La partie technique est développée dans le document joint présenté par CORSICA PULITA
Avec tous nos remerciements

Et toi, tu fais quoi pour ton cadre de vie ?

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU GARDE

Chers membres, chers amis,
Nous sommes heureux de vous convoquer à l’Assemblée générale annuelle (AGA) de notre association
qui se tiendra au BEST WESTERN PLUS AJACCIO * 20 boulevard Georges Pompidou le 11 décembre 2024 à 18 heures
Cette année, notre Assemblée Générale Annuelle sera suivie d’un cocktail exclusif,
Afin d’organisation, nous vous remercions de bien vouloir signaler votre participation par message**.
association.le.garde@gmail.com

Nous comptons sur votre participation !
Chaque geste compte, même modeste chaque don nous rapproche de notre objectif,
Merci de nous aider à poursuivre nos combats.
La direction collégiale.

Rappel des objectifs de l’association :
Défense de l’environnement et du cadre de vie,
Sauvegarde de la Nature,
Vigilance à l’égard de toute pollution,
Prévention des risques industriels des installations classées,
Promotion d’un urbanisme harmonieux et équilibré,
Soutien aux actions locales ou régionales

LE GARDE – BP 70 – 20176 AJACCIO CEDEX 1
** association.le.garde@gmail.com

ORDRE DU JOUR

VALIDATION du PV de l’AG sur l’exercice 2022 ;
LE RAPPORT MORAL :
Résultats et analyses de l’activité générale de l’année 2023 ;
LE RAPPORT FINANCIER
1) Le compte de résultat :
Présentation des comptes : Les revenus de l’association et les charges principales
2) Le bilan : Situation financière patrimoniale de l’Association en décembre 2023.
3) Le projet de budget.
4) La cotisation annuelle.
LE RAPPORT D’ACTIVITÉS 2023
Présentation Power point :
Les avancées,
Les échecs,
Orientations et perspectives.

ÉLECTION de nouveaux membres à la direction collégiale.
Discussions..,
Cocktail

LE GARDE – BP 70- 20176- AJACCIO CEDEX 1
Pour s’informer sur les dispositions gouvernementales concernant les associations :
https://www.associations.gouv.fr/le-contrat-d-engagement-republicain-le-guide-pratique.html
La loi visant à soutenir l’engagement bénévole et simplifier la vie associative | Associations.gouv.fr

Projet d’étude par le CNRS : pollution des navires

À CE JOUR NOUS RESTONS TOUJOURS DANS L’ATTENTE D’UNE REPONSE, AINSI QUE L’ASSOCIATION NATIONALE RESPIRE MAÎTRE D’OEUVRE DE CE PROJET FINANCÉ SUR 2 ANS PAR L’ADEME
LA PARTICIPATION DE LA RÉGION SE CHIFFRANT À ~ 40 000€ sur 2 ans
Cette étude permettrait de définir de façon indépendante la pollution de l’air sur AJACCIO

Le 17 septembre – Courriel adressé à
-Julien PAOLINI Président de L’Agence de l’Urbanisme et de l’Énergie de la Corse
– La Présidence de l’Exécutif

Bonjour,
Comme suite à nos diverses interventions, nous nous permettons de vous informer que l’association nationale RESPIRE propose une étude financée à 80% par l’ADEME concernant la pollution des navires.
Cette étude serait réalisée avec le concours du CNRS, les détails sont en cours de discussion avec votre responsable « air » au sein de l’AUE.
Devant le peu d’intérêt de votre Collectivité face aux graves problèmes sanitaires engendrés par la mauvaise qualité de l’air, nous avons proposé de créer une « cagnotte en ligne » pour réunir la somme restant due, ce modèle de financement n’étant pas accepté, nous nous trouvons dans l’obligation de solliciter votre intervention financière pour la réalisation de cette étude.
Il nous semble opportun de vous rappeler que l’essentiel de vos recettes fiscales reposent sur les fractions territorialisées de TVA d’activités polluantes,
soit :
Droits sur les tabacs 13%, TICPE 11%, Taxe sur les transports 3%, Taxe électricité 1%…
Le produit de ces activités polluantes aux conséquences sanitaires incontestables aujourd’hui représente donc plus du quart de votre budget, ce constat que nous qualifierons d’élément-clef ayant sans aucun doute été évalué pour arrêter le choix de votre Collectivité en faveur des chaudières à CSR, nous oblige à souligner que décliner cette demande de participation au financement de cette action ponctuelle hors subvention accordée à Qualitair Corse, serait particulièrement inique et donc perçu comme inacceptable par une grande partie de la population impactée, même si, comme le déclare le président de la CCI la saison touristique 2024 particulièrement décevante aura de lourdes répercussions sur l’économie insulaire, nécessitant peut-être là encore l’intervention de la puissance publique pour accompagner les entreprises déficitaires, et ce, nonobstant les campagnes de communication onéreuses parce que se voulant de grande envergure de l’agence du tourisme de la Région Corse (>5M€).
En vous remerciant d’avoir bien voulu prendre connaissance de ce courriel et de sa pièce jointe,
Nous restons dans l’attente de votre réponse, et,
Nous vous prions d’accepter nos salutations les plus cordiales.

En 2023, la pollution de l’air est restée une catastrophe sanitaire mondiale.

La pollution de l’air tue environ 7 millions de personnes par an dans le monde – plus que le sida et le paludisme réunis –
Tue 19 Mar 2024 05.01 CET

Seuls sept pays respectent la norme internationale de qualité de l’air, la pollution atmosphérique mortelle s’aggravant dans certains endroits en raison d’une reprise de l’activité économique et de l’impact toxique de la fumée des feux de forêt, selon un nouveau rapport.

Sur les 134 pays et régions étudiés dans le rapport, seuls sept – l’Australie, l’Estonie, la Finlande, la Grenade, l’Islande, l’île Maurice et la Nouvelle-Zélande – respectent la limite recommandée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les particules fines en suspension dans l’air expulsées par les voitures, les camions et les processus industriels.

La grande majorité des pays ne respectent pas cette norme pour les PM2,5, un type de particules microscopiques de suie plus petites que la largeur d’un cheveu humain qui, lorsqu’elles sont inhalées, peuvent causer une myriade de problèmes de santé et de décès, risquant d’avoir de graves conséquences pour les personnes, selon le rapport d’IQAir, une organisation suisse de qualité de l’air qui recueille des données de plus de 30 000 stations de surveillance dans le monde.
Si l’air du monde est généralement beaucoup plus propre qu’il ne l’était au cours de la majeure partie du siècle dernier, il existe encore des endroits où les niveaux de pollution sont particulièrement dangereux. Le pays le plus pollué, le Pakistan, affiche des niveaux de PM2,5 plus de 14 fois supérieurs à la norme de l’OMS, selon le rapport IQAir, suivi de l’Inde, du Tadjikistan et du Burkina Faso.

Mais même dans les pays riches et en développement rapide, les progrès réalisés dans la réduction de la pollution de l’air sont menacés. Le Canada, longtemps considéré comme l’un des pays où l’air est le plus pur du monde occidental, est devenu le pire pays pour les PM2,5 l’année dernière en raison des incendies de forêt record qui ont ravagé le pays, envoyant de la fumée toxique à travers le pays et aux États-Unis.

En Chine, l’amélioration de la qualité de l’air a été compliquée l’année dernière par un rebond de l’activité économique suite à la pandémie de Covid-19, le rapport constatant une augmentation de 6,5 % des niveaux de PM2,5.

« Malheureusement, les choses ont régressé », a déclaré Glory Dolphin Hammes, directrice générale d’IQAir pour l’Amérique du Nord. « Les données scientifiques sont assez claires sur les impacts de la pollution de l’air et pourtant nous sommes tellement habitués à avoir un niveau de pollution de fond trop élevé pour être en bonne santé. Nous ne procédons pas aux ajustements assez rapidement. »

La pollution de l’air tue environ 7 millions de personnes par an dans le monde – plus que le sida et le paludisme réunis – et ce fardeau est particulièrement ressenti dans les pays en développement qui dépendent de combustibles particulièrement polluants pour le chauffage, l’éclairage et la cuisine à l’intérieur.
Fumée des feux de forêt à Yellowknife, Yellowknife, Canada – 23 septembre 2023<br>Crédit obligatoire : Photo de la Presse canadienne/Shutterstock (14121836c) Une épaisse fumée provenant des feux de forêt dans le nord de l’Alberta et de la Colombie-Britannique remplit l’air à 9 h, heure avancée des Rocheuses, à Yellowknife, dans les Territoires du Nord-Ouest, le samedi 23 septembre 2023. Fumée des feux de forêt à Yellowknife, Yellowknife, Canada – 23 septembre 2023
Comment le Canada s’est-il retrouvé avec une qualité de l’air pire que celle des États-Unis ?

La zone urbaine la plus polluée au monde l’année dernière était Begusarai en Inde, selon le sixième rapport annuel d’IQAir, l’Inde abritant les quatre villes les plus polluées au monde. Cependant, une grande partie du monde en développement, en particulier les pays d’Afrique, manque de mesures fiables de la qualité de l’air.

L’OMS a abaissé sa recommandation pour les niveaux « sûrs » de PM2,5 en 2021 à cinq microgrammes par mètre cube et, selon cette mesure, de nombreux pays, comme ceux d’Europe qui ont considérablement assaini leur air au cours des 20 dernières années, ne sont pas à la hauteur.

Mais même cette recommandation plus stricte ne reflète peut-être pas pleinement le risque de pollution atmosphérique insidieuse. Des recherches publiées par des scientifiques américains le mois dernier ont révélé qu’il n’existe pas de niveau sûr de PM2,5, et que même les plus petites expositions sont liées à une augmentation des hospitalisations pour des maladies telles que les maladies cardiaques et l’asthme.

Hammes a déclaré que les pays devraient agir pour rendre leurs villes plus accessibles à pied et moins dépendantes des voitures, modifier les pratiques forestières pour aider à réduire l’impact de la fumée des feux de forêt et accélérer l’adoption des énergies propres à la place des combustibles fossiles. « Nous partageons l’enveloppe atmosphérique avec tous les autres dans le monde et nous devons nous assurer que nous ne faisons pas des choses qui nuisent aux autres », a-t-elle déclaré.

Aidan Farrow, scientifique principal en qualité de l’air chez Greenpeace International, a déclaré qu’une meilleure surveillance de la qualité de l’air est également nécessaire.

« En 2023, la pollution de l’air est restée une catastrophe sanitaire mondiale. L’ensemble de données mondiales d’IQAir fournit un rappel important des injustices qui en résultent et de la nécessité de mettre en œuvre les nombreuses solutions qui existent pour résoudre ce problème », a-t-il déclaré.

L’effondrement du Gulf Stream,

CNRS : Gulf Stream and Atlantic ocean currents. Satellite-based graphic showing ocean currents (swirling coloured lines) on a partial Earth globe centred on the northern Atlantic. 

4% : c’est le ralentissement de la vitesse du Gulf Stream – ce courant marin qui sillonne l’Atlantique nord – en l’espace de quatre décennies. Ce bouleversement aurait certainement inquiété l’historien Jules Michelet.


C’est le Gulf Stream qui transporte les eaux chaudes du golfe du Mexique vers une Europe au climat doux, qui régule le climat de la zone Atlantique et brasse les eaux marines, enfouissant le dioxyde de carbone (CO2) dans les profondeurs et leur arrachant des minéraux. Le Gulf Stream est une pièce essentielle de la circulation océanique mondiale. Il est désormais en péril. Son effondrement, dont le risque était considéré comme « faible » dans le sixième rapport du Giec de 2022, doit désormais être pondéré d’une probabilité « forte ». C’est du moins ce qu’affirment les auteurs d’une étude récente parue dans Advancing Earth and Space Sciences, qui estime à 4 % le ralentissement de la vitesse de ce courant marin depuis quarante ans. Le lien avec le réchauffement climatique reste à établir scientifiquement. Mais ce bouleversement, s’il se poursuit, aura des effets dévastateurs, étant donné le rôle crucial joué par les grands courants marins dans les équilibres planétaires.

La partie vivante du monde

Les courants marins ont, depuis leur découverte, fasciné les penseurs. L’historien Jules Michelet en particulier, évoque longuement ces « fleuves de la mer » dans La Mer (1800). Longtemps, par rapport à la terre, l’océan fut considéré comme une masse de liquide informe, un champ de bataille de forces anarchiques. Avec la mise au jour des grands courants le regard s’est inversé : « C’est dans la partie fluide, qu’on croyait si capricieuse, qu’existe la régularité. […] De sa nature, [la mer] est généralement régulière, soumise à de grands mouvements uniformes, périodiques. » La terre, en regard, paraît beaucoup moins ordonnée : engoncée dans la rigidité de la matière solide, elle épouse moins adéquatement la perfection d’une structure. Son grand corps porte les marques innombrables d’accidents de parcours, là où l’équilibre marin rétablit, sans cicatrice, son intégrité. L’« admirable mécanisme » de l’océan, lui, semble « parfait ».

Parfait au point de ne plus avoir l’allure d’un simple mécanisme. « Voilà une grande horloge, une grande machine à vapeur qui imite à s’y méprendre le mouvement des forces vitales. […] Superposés à des étages différents, ou coulant latéralement en sens opposés, courants chauds, contre-courants froids, ils exécutent entre eux la circulation de la mer, l’échange des eaux douces et salées, la pulsation alternative qui en est le résultat. » Si la terre est comme le squelette ossifié d’un grand animal planétaire, les circulations océaniques en sont la partie vivante et palpitante. « Est-ce à dire que ces courants, assez distincts et peu mêlés, puissent se comparer strictement, comme on l’a fait quelquefois, aux vaisseaux, veines et artères, des animaux supérieurs ? Non pas sans doute à la rigueur. Mais ils ont quelque ressemblance avec la circulation moins déterminée que les naturalistes ont trouvée récemment chez quelques êtres inférieurs, mollusques, annélides » qui y vivent. « Telle est la mer. Elle semble un grand animal arrêté à ce premier degré d’organisation. »

Harmonie entre ciel et mer

Ce premier système circulatoire est arrimé à un autre avec lequel il fonctionne en « harmonie » : celui des courants atmosphériques. « Tel l’Océan maritime, tel l’Océan aérien. Ses mouvements alternatifs, l’échange de ses éléments, sont tout à fait analogues. » Michelet n’approfondit pas sans doute suffisamment, faute de connaissances scientifiques, les interactions incessantes entre les deux. Mais il a saisi combien l’arrêt ou l’enrayement des grands battements cardiaques du monde aurait des effets terribles pour toutes les formes de vies qui en dépendent. On le voit dans des cas locaux : « Il en serait comme de la mer Morte, qui, n’ayant ni écoulement ni mouvement, voit ses bords chargés de sel, ses plantes incrustées de cristaux. À passer seulement sur elle, les vents se font brûlants, arides, portent la famine et la mort. » La vie est dynamisme, elle a besoin de mouvement. Non pas d’un mouvement erratique et déréglé. Au contraire, toute vie s’adosse à l’alternance d’une pulsation rythmée qui conjugue harmonieusement l’ordre et le changement.

C’est cet équilibre précaire qui, aujourd’hui, semble mis en péril par l’effondrement du Gulf Stream. Difficile de dire dans quelle mesure ce ralentissement est lié ou pas au réchauffement climatique. Mais il paraît probable que, dans le système complexe de couplage entre les éléments qui façonnent notre monde, la dérive durable d’une variable doive entraîner, de toutes parts, des dérèglements. Il est également probable que ces dérèglements – ceux des courants marins en l’occurrence – perturberont, en retour, les dynamiques atmosphériques. C’est l’ensemble du métabolisme de l’organisme planétaire qui est peut-être désormais en jeu.