CENTRALE DU RICANTO

CENTRALE du RICANTO :
Un nouveau projet pour une puissance réduite.
De 250MW initialement prévus, elle comprendra :
7 moteurs de 16MW = 110 MW)
– un moyen de pointe (TAC de 20MW)(turbine à combustion)
– une augmentation des capacités de stockage-déstockage (20MW de batteries).
DÉROGATION : Une nouvelle dérogation sera bien sûr nécessaire, elle devra être validée par l’UE.
Nous avons rencontré le Dr du projet en présence de 2 représentants de La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.
LE PROJET INITIAL SOUMIS À ENQUÊTE PUBLIQUE A ÉTÉ MODIFIÉ.
Il tient compte de nos remarques concernant le système de refroidissement par prise d’eau de mer en fond de golfe et rejet à + 7°. (*1, pollution thermique).
Ce système est supprimé et remplacé par un système d’aéroréfrigérants secs.
LE RISQUE INONDATION EST SÉRIEUX :
le Garde a particulièrement insisté sur ce point lors des entretiens réalisés avec le Dr du projet et les 2 représentants garants de la transparence des échanges.
Concernant la HAUTEUR DE LA PLATEFORME :
Nous avons soulevé le risque potentiel de submersion marine et de pluies orageuses violentes et concomitantes sur une longue durée.
Ce sujet est de nouveau à l’étude pour adapter la hauteur de la plateforme. (* Nos remarques B, C,)
Sans oublier la PRESENCE D’UNE NAPPE PHREATIQUE AFFLEURANTE : Certainement une partie de l’aquifère des eaux de Caldaniccia.

Reste effectivement entier le sujet de l’alimentation de la centrale : Fuel, biocarburant » de type EMAG, gaz ?
Le projet gaz restera sans doute de l’ordre de l’utopie, il nous semble aujourd’hui, que la centrale sera alimentée par du fuel en mélange avec de l’EMAG. L’EMAG ou esters méthyliques d’acides gras, s’utilise en mélange avec 7 %, 20 % ou 30 % d’EMAG dans du fuel.
La base de l’EMAG (esters méthyliques d’acides gras) se compose d’huiles végétales usagées (colza, tournesol) et de graisses animales recyclées et transformées en esters d’acide gras.
Il est évident que le Garde, préoccupé par les projets actuels de « biocarburants » développés à partir de pin a indiqué, par 3 fois, son opposition formelle à l’utilisation de nos forêts pour ce faire.

Reste également entier la diminution de la puissance prévue, ce qui devrait permettre d’ouvrir le champ d’un autre marché où SUEZ semble actuellement leader.
Quid du devenir du CSR (combustible solide de récupération) issus des déchets de l’usine de TMB (Tri Mécano Biologique) prochainement installée à Ajaccio et « qui sera sans aucun doute couplée à une chaudière biomasse » qui produira de l’énergie à partir de bois déchet et de ce combustible solide de récupération (CSR).
Et bien sûr, vous pensez nouvelle pollution à l’horizon ! Oui, mais émise par d’autres.

(*1)*Nos remarques dans le dossier initial :
POLLUTION THERMIQUE
Nous n’avons pas trouvé dans le dossier de données concernant le renouvellement des eaux de ce fond de Golfe, un endroit calme à l’état écologique moyen et qui doit atteindre le bon état (DOCOB).
Il nous semble qu’un rejet de 480 000 tonnes par jour d’eau à + 7° en sortie, au même point de rejet et ce pendant 25 ans au minimum, ne peut pas être considéré comme sans incidence sur le milieu.
Présentée de façon un peu anodine, il nous semble que cette pollution thermique diffuse pourra avoir des effets locaux importants, en particulier sur les écosystèmes aquatiques.
L’élévation de température d’un milieu présente des effets notables :
• Réduction de la quantité d’oxygène dissout dans les milieux aquatique. Même si le dossier se veut rassurant sur le sujet…
• Augmentation de l’activité métabolique des organismes et donc de leur consommation en oxygène.
Amplifiée par la proximité de l’exutoire de la STEP, la qualité sanitaire de la masse d’eau particulièrement fréquentée en période estivale sera réduite.
La sensibilité des organismes aux substances toxiques, aux bactéries, aux virus ou aux parasites sera certainement accrue,
Alors que le Golfe d’Ajaccio a enregistré une quasi disparition des Grandes Nacres en quelques mois et que les mérous subissent une mortalité importante, des espèces exogènes potentiellement invasives ou porteuses de maladies pourront profiter de cette pollution thermique.
• Ce système aurait peut-être pu profiter à la mise en place d’un réseau de chaleur ou régulateur de température sur un quartier (hôpital par exemple) afin d’abaisser la température avant rejet en mer.
(* B, C) Nos remarques dans le dossier :
B) DANS LE CONTEXTE DU CHANGEMENT CLIMATIQUE ENTRAINANT UNE HAUSSE DU NIVEAU DE LA MER, UN RISQUE DE PROCESSUS CUMULATIF DES PHENOMENES SUR UNE DUREE MINIMALE D’EXPLOITATION PREVUE DE 25 ANS N’EST PAS A EXCLURE.
La cote de 3,50 m sera-t-elle suffisante sachant que les ouvrages seront réalisés à 20cm au-dessus de la plateforme mais que des aménagements sont également prévus en sous-sol ?
De nouveaux calculs de contenance du bassin orage doivent être présentés à l’Etat, ils devraient nous semble t-il être complétés pour tenir compte de cette éventualité.
C) LE GARDE CONSIDERE QUE DES ETUDES COMPLEMENTAIRES SUR L’EVOLUTION DU TRAIT DE CÔTE AU RICANTO, TENANT COMPTE DES DERNIERES DONNEES DU GIEC SUR L’ELEVATION DU NIVEAU DE LA MER A L’HORIZON 2050, DEVRAIENT ETRE REALISEES AVANT L’IMPLANTATION D’UN TEL PROJET.

LOI CLIMAT ET RÉSILIENCE – Des citoyens interpellent les Députés

28 mars 2021
La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population en est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage politique et médiatique.
Dans le cadre du dérèglement climatique et de la mise en résilience du territoire face à ses effets,
Nous citoyens, nous sommes là aujourd’hui pour réclamer un renforcement du projet de loi « Climat et Résilience » qui sera débattue à partir de demain le 29 mars à l’Assemblée Nationale.
Ce 28 mars, veille de l’examen du projet de loi, nous sommes mobilisés ici, pour dénoncer son manque d’ambition et surtout les manœuvres qui tentent de l’affaiblir.
En effet, le gouvernement ne semble pas prêt à respecter l’Accord de Paris ni la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

C’est donc à partir de demain que tout va se jouer et nous sommes aux côtés des 150 membres de la Convention citoyenne pour exiger une « vraie Loi Climat » à la hauteur de l’urgence écologique.
Aujourd’hui il est encore temps, et nous interpelons les Députés, pour qu’ils imposent le renforcement de cette Loi dans l’intérêt supérieur des citoyens et de leurs enfants.

Ce projet de Loi est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement.
En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée. L’objectif de réduction de – 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 s’éloigne à grands pas.

L’étude d’impact du projet de loi le reconnaît elle-même, et cet avis est largement partagé et décrit par de multiples rapports :
 De nombreuses organisations,
 Le Haut Conseil pour le Climat,
 Le Conseil national de la transition écologique
 Et le Conseil économique social et environnemental, l’ont affirmé à de nombreuses reprises.

Le Gouvernement après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.
Les députés(es), qui débattront du projet de loi en séance plénière à partir de demain, doivent prendre leurs responsabilités en renforçant les articles du projet de loi dans le sens d’une plus grande ambition écologique, concernant :
• La rénovation thermique des bâtiments, Le bâtiment est le secteur où les budgets carbone sont les moins respectés. On revient simplement au niveau des financements de 2018 et ce, pour seulement deux ans. (Un simple rattrapage budgétaire ?)
• la réglementation de la publicité,
• l’utilisation des engrais azotés, 43 % des émissions de l’agriculture française correspondent au protoxyde d’azote, émissions largement imputables aux engrais azotés.
• la lutte contre l’artificialisation des sols, (2050 ?)
• la limitation des vols intérieurs en avion
• la responsabilité climat des grandes entreprises.
• Et en renforçant les articles du projet de Loi dans le sens d’une meilleure prise en compte des aspects de justice sociale afin de rendre la transition écologique accessible à tous.

La Corse est particulièrement concernée par le chapitre trois de la Loi Climat qui porte sur l’artificialisation des sols. En France, chaque année entre 20000 et 30000 hectares d’espaces naturels, agricoles ou forestiers disparaissent du fait de l’étalement du bâti.
On doit souligner l’importance des articles 47 à 55, dont l’objectif est de « mettre la France sur la trajectoire du zéro artificialisation nette ».
Ces articles, qui devraient permettre de réduire de moitié les nouvelles surfaces artificialisées d’ici à 10 ans sont essentiels pour le développement d’une agriculture de proximité et de qualité.

Mais bien sûr, les décrets d’application sont renvoyés aux calendes grecques :
– Artificialisation des sols 2050
– Interdiction du plastique à usage unique, 2040, à cette date, l’océan comptera plus de plastique que de poissons.
– Fin des subventions aux énergies fossiles, 2035.
– Et rien dans le texte sur les forêts, puits de carbone par excellence.

Avec des horizons aussi lointains, il est évident que le gouvernement reste dans la simple communication.
Comment croire dans ces conditions que l’Environnement au sens large, bénéficiera d’une protection judiciaire adaptée aux enjeux du Futur ? (*1)

Merci

(*1)Pour développer l’importance de ce sujet, il faut savoir que l’écocide (qui ne semble pas avoir été retenu) est une atteinte grave portée à l’environnement qui peut entraîner des dommages majeurs à un ou plusieurs écosystèmes pouvant aboutir à leur destruction.
L’article tel qu’il est rédigé actuellement impose que la violation de l’obligation de prudence ou de sécurité soit manifestement délibérée.
Pour sanctionner un industriel qui aurait pollué des sols ou l’eau ou l’air, il faudrait prouver que celui-ci l’a fait en outrepassant volontairement une norme réglementaire de sécurité.
Or, la majorité des pollutions sont le fait d’imprudences ou de négligences : par exemple, quelqu’un qui a mal refermé une canalisation ou qui a oublié de faire une vérification.
Mais, sur ce point, il semblerait que le texte en l’état ne soit pas conforme aux exigences européennes, dans le droit communautaire, la négligence est considérée comme un élément intentionnel constituant l’infraction.
Ce point sera-t-il de nouveau abordé ?

PORTICCIO : La pochette surprise des permis de construire accordés en 2014 est ouverte !

Du béton en veux-tu en voilà, et ce sont bien des monstres qui vont défigurer le paysage, les promoteurs et les architectes s’en donnent à cœur joie pour rentabiliser les espaces en désintégrant les habitats de biodiversité au grand désespoir des habitants des maisons traditionnelles.
Après la «résidence hôtelière le « ROYAL PALM »

et malgré toutes nos vaines interventions auprès des Services d’État, garant du respect et du contrôle des Lois, c’est bien un immeuble de 7 étages qui va trôner au milieu de maisons individuelles avec la bénédiction de l’État et de la Mairie.

Aujourd’hui, voici le « GRAND FORNACCE »
C’est un projet déposé le 21 mai 2014 pour la réalisation de 30 logements avec garages et commerces les pieds dans l’eau et en Site Inscrit.


Ce projet, accordé par un permis de construire noyé dans les méandres des délais de prorogations non contrôlés, va nécessiter la destruction de 2 maisons traditionnelles, et modifier de façon irrémédiable l’aspect du site inscrit, alors que la politique des sites a pour objectif de préserver les espaces de qualité et remarquables au plan paysager et que tous les travaux susceptibles de modifier l’état ou l’aspect des lieux d’un site sont soumis au contrôle du Ministre chargé des sites ou du Préfet du département.
Quel est l’intérêt des Communes de bétonner de façon outrancière pour laisser plus de 60% de ce bâti vide 10 mois sur 12 ?

Non seulement les espaces sont abimés, les espèces protégées sont détruites et les habitants y perdent en qualité de vie et tentent aujourd’hui d’échapper à ce cadre de vie détérioré par des immeubles inesthétiques ou qui défigurent le demeurant de nos Sites Inscrits avec l’aval de l’État.
La stratégie des promoteurs semble claire : faire table rase des constructions consacrées pour les remplacer par des immeubles collectifs. En encerclant les maisons traditionnelles et en détruisant le proche environnement des habitants, ils n’ont qu’un objectif, alimenter leur fond de commerce par la capitulation des résidents, aidés en cela par une bienveillance de l’État qui pose question.

Alors que l’urgence écologique se précise, ce calcul de 2014 est-il encore de mise ?
La crise sanitaire que nous traversons aujourd’hui semble prouver le contraire, le besoin de Nature redevient fondamental pour les humains, sortir à l’air libre dans un petit bout de jardin pour écouter ou admirer la grandeur du vivant redevient une nécessité.
Chacun désire aujourd’hui échapper à la concentration étouffante de la ville tentaculaire.
Force est de constater que les ersatz de termitières architecturales façon tout béton du siècle dernier ne répondent en aucun cas aux besoins actuels.
L’État, les Élus et les architectes doivent retrouver le sens de la juste mesure, il est encore temps pour ces responsables de réagir, afin de ne pas condamner définitivement la Corse à se transformer en « friches touristiques » comme d’autres îles de Méditerranée.

Position de la Coordination « Sustegnu pa’ Vighjaneddu »

Les Membres du Conseil Municipal de Vighjaneddu,
Les collectifs et les associations,
Les collectifs de site : Valincu Lindu – Vicu e Pumonte Pulitu – Prunelli – Multifau
Les associations de défense de l’environnement : Zeru Frazu – U Levante – Le Garde – Si Po fà
Le collectif : Mafia No, a Vita Iè

Considérant que
 L’espace rural est devenu la solution d’ajustement récurrente à la crise des déchets,
 Que les extensions successives du site de stockage de Tepparella traduisent une volonté de condamner de façon pérenne une partie du territoire de Vighjaneddu et à obérer les ressources du village,
 Que les vulnérabilités de divers ordres, notamment économiques et démographiques du monde rural, ne peuvent en aucun cas constituer un motif supplémentaire d’abandon,
 Que les populations de nos villages et du monde rural refusent catégoriquement d’être les otages et les victimes d’une défaillance collective : de l’Etat, des Communautés des Communes, de la collectivité de Corse et des services placés sous leur autorité (en particulier du Syvadec),
 Que la réussite durable du Plan Territorial de Prévention et de Gestion des Déchets (PTPGD) ne peut se faire que par une réduction de la production de déchets en général, la réduction des emballages à l’importation, la mise en place volontariste d’un tri à la source, d’une collecte contrôlée et d’une valorisation dans le cadre d’une économie circulaire selon un plan rigoureux,
 Pour des raisons d’éthique et d’équité, les populations doivent prendre en charge les déchets produits par leur propre activité. Cela implique que la charge de l’élimination des déchets ultimes, d’origine essentiellement urbaine, doit trouver des solutions à proximité des villes, en particulier d’Aiacciu et de Bastia,
 Pour des raisons économiques et écologiques démontrées, le transport des déchets doit être réduit au minimum,
 Pour des raisons écologiques, l’enfouissement pas plus que le traitement thermique, ne font « disparaître » les nuisances faites aux hommes et plus généralement au vivant,
Enfin, nous considérons ainsi que la résolution durable de la crise des déchets commande la mise en place d’une politique de transition qui refuse toutes solutions de facilité prises dans l’urgence sous quelque pression que ce soit, politicienne et/ou marchande.

La politique que nous appelons de nos vœux doit se fonder sur les principes et les valeurs :
– de proximité économique et sociale,
– de responsabilité des élus et des citoyens,
– d’équilibre territorial,
– de dimensionnement aux besoins de la Corse et de ses communautés d’habitants
– de gestion transparente et économe des fonds publics

En conséquence, face à la crise des déchets, et à ses violences actuelles et à venir, y compris celles exercées par des groupes mafieux attirés par cette manne financière, les collectifs et les associations rassemblés aux côtés du Maire et des conseillers municipaux de Vighjaneddu décident de se constituer en coordination de défense de la ruralité et des villages de la Corse.

Ce front commun demande que soient appliquées les mesures suivantes :
Stockage des déchets
1. Les territoires déjà impactés par l’enfouissement, particulièrement les communes de Vighjaneddu et de Prunelli di Fium’Orbu, ne reçoivent plus aucun déchet provenant de l’extérieur.
2. Aucun territoire et village de Corse ne supporte les déchets ultimes des communautés d’agglomération de Bastia et d’Aiacciu
3. La création prioritaire de centres de stockage sur les territoires des Communautés d’agglomération d’Aiacciu et de Bastia dédiés à l’enfouissement des déchets ultimes produits sur leur bassin de vie.
4. La création de 5 à 6 centres de stockage et autant de sites de compostage de proximité, de façon à diminuer les trajets de transport de résiduels et des biodéchets (6 millions d’euros par an) et à dynamiser le tri à la source par la responsabilisation des élus et des habitants.
Hiérarchie des modes de traitement
5. Un plan de réduction immédiate de la masse des déchets à la source (politique de limitation des plastiques aux frontières insulaires)
6. L’application immédiate de mesures pour un tri généralisé sur la base de réseaux de collectes appropriés au « porte à porte » et au « contrôle des 5 flux : biodéchets, emballages, verre, papier, carton.
7. Prioriser les moyens financiers dans le but de favoriser la montée en puissance du tri en faisant exception à la règle de non fongibilité des enveloppes d’investissement et de fonctionnement
8. Mettre en place rapidement une tarification incitative en direction des usagers et une redevance spéciale applicable aux professionnels, en fonction de leur effort de tri, avec pénalités pour non-respect des consignes (mise en œuvre des sanctions pénales prévues par le Décret n° 2020-1573 du 11 décembre 2020) et enfin un mode de récompense/pénalité à destination des EPCI en fonction de leur performance, basée sur un objectif de tri revu annuellement.
9. Le stockage des déchets ultimes devra être pris en charge par le centre d’enfouissement de proximité

Evaluation des mesures et plan de contrôle rigoureux
10. Un contrôle quantitatif et qualitatif renforcé et transparent des flux entrants dans les centres de stockage
11. L’information systématique des élus locaux notamment communaux sur les résultats des contrôles

Mise en place d’une « politique de transition » et d’un calendrier
12. Déblocage de la situation à partir des villes selon le principe du « producteur stockeur ». La crise des déchets impose une politique de transition. L’évolution à court terme des déchets notamment résiduels est mal connue (évolution du tri, réglementation, démographie, santé). Elle est susceptible d’invalider tout choix prématuré d’équipements industriels de moyen et long terme.

Calendrier des échéances et évaluation continue
13. Le respect de ces principes suppose la mise en place d’un calendrier précisant des objectifs à atteindre définis a minima par la Loi de transition énergétique et de croissance verte qui intègre la réglementation relative à la mise sur le marché des plastiques.
 Evolution des performances du tri (échéance légale au 31/12 /2023 pour le biodéchets)
 Les conditions et les modalités d’évaluation de la progression du plan,
 Plan de contrôle des sites (indicateurs et moyens)

La période de transition du Plan territorial en cours de délibération doit affirmer une politique ambitieuse de proximité dimensionnée aux besoins de la Corse et de ses communautés d’habitants. Pour être effective et comprise, la politique de transition doit exclure toute forme de dérogations hormis la dérogation transitoire à la non fongibilité des enveloppes d’investissement et de fonctionnement permettant de prioriser les dépenses liées au tri » ; elle doit également être limitée à une période de trois ans.