Projet d’étude par le CNRS : pollution des navires

À CE JOUR NOUS RESTONS TOUJOURS DANS L’ATTENTE D’UNE REPONSE, AINSI QUE L’ASSOCIATION NATIONALE RESPIRE MAÎTRE D’OEUVRE DE CE PROJET FINANCÉ SUR 2 ANS PAR L’ADEME
LA PARTICIPATION DE LA RÉGION SE CHIFFRANT À ~ 40 000€ sur 2 ans
Cette étude permettrait de définir de façon indépendante la pollution de l’air sur AJACCIO

Le 17 septembre – Courriel adressé à
-Julien PAOLINI Président de L’Agence de l’Urbanisme et de l’Énergie de la Corse
– La Présidence de l’Exécutif

Bonjour,
Comme suite à nos diverses interventions, nous nous permettons de vous informer que l’association nationale RESPIRE propose une étude financée à 80% par l’ADEME concernant la pollution des navires.
Cette étude serait réalisée avec le concours du CNRS, les détails sont en cours de discussion avec votre responsable « air » au sein de l’AUE.
Devant le peu d’intérêt de votre Collectivité face aux graves problèmes sanitaires engendrés par la mauvaise qualité de l’air, nous avons proposé de créer une « cagnotte en ligne » pour réunir la somme restant due, ce modèle de financement n’étant pas accepté, nous nous trouvons dans l’obligation de solliciter votre intervention financière pour la réalisation de cette étude.
Il nous semble opportun de vous rappeler que l’essentiel de vos recettes fiscales reposent sur les fractions territorialisées de TVA d’activités polluantes,
soit :
Droits sur les tabacs 13%, TICPE 11%, Taxe sur les transports 3%, Taxe électricité 1%…
Le produit de ces activités polluantes aux conséquences sanitaires incontestables aujourd’hui représente donc plus du quart de votre budget, ce constat que nous qualifierons d’élément-clef ayant sans aucun doute été évalué pour arrêter le choix de votre Collectivité en faveur des chaudières à CSR, nous oblige à souligner que décliner cette demande de participation au financement de cette action ponctuelle hors subvention accordée à Qualitair Corse, serait particulièrement inique et donc perçu comme inacceptable par une grande partie de la population impactée, même si, comme le déclare le président de la CCI la saison touristique 2024 particulièrement décevante aura de lourdes répercussions sur l’économie insulaire, nécessitant peut-être là encore l’intervention de la puissance publique pour accompagner les entreprises déficitaires, et ce, nonobstant les campagnes de communication onéreuses parce que se voulant de grande envergure de l’agence du tourisme de la Région Corse (>5M€).
En vous remerciant d’avoir bien voulu prendre connaissance de ce courriel et de sa pièce jointe,
Nous restons dans l’attente de votre réponse, et,
Nous vous prions d’accepter nos salutations les plus cordiales.